New York, vendredi dernier. La curiosité suscitée par la collection d'art africain de Renée et Chaïm Gross, vendue en 2009 chez Sotheby's, me pousse à arpenter les rues glacées de Greenwich Village.
Quelques paquets de neige mouillée tombée la veille s'entassent le long des trottoirs, et j'aimerai bien trouver le studio du sculpteur dont je n'ai pas noté exactement l'adresse.
L'atelier n'est pas très connu et c'est dommage.
Enfin, une porte s'ouvre et une jeune femme me réserve un accueil chaleureux. Je découvre une maison arrêtée dans le temps, où l'on ressent encore ce qu'a pu être une vie entourée d'oeuvres d'art. L'atelier d'abord, où tous les outils sont encore en place. D'innombrables figures, féminines pour la plupart, toutes sensuelles, s'offrent au toucher que la patine du bois appelle.
À l'étage, c'est bien sûr le choc pour tout amateur d'art africain. Devant les murs tapissés de tableaux, des sculptures sont judicieusement placées.
Mais dans les bibliothèques et vitrines, il s'agit plutôt d'un amoncellement de pièces africaines, le "vrac" aussi comme je l'aime...
En outre, une vitrine est spécialement consacrée aux poids à peser l'or.
Une exposition, Life in Miniature: Asante Goldweights and Sculpture, leur a été consacrée au printemps dernier :
Life in Miniature: Asante Goldweights and Sculpture from Renee & Chaim Gross Foundation on Vimeo.
Photo 1 : Site Renée et Chaïm Gross Foundation.
Autres photos : de l'auteure (piètres photos de mobile).