(Un Haricot assis dans son parc écoute ses parents, en plein face à face. A ses côtés, tranquillisé par la cage, le chat suit aussi avec intérêt la conversation. Aucun ne le devrait.)
— Pourtant, avec la nounou, ça n'a pas débordé.
— Oui mais entre le moment où l'usine chimique a déstocké, et celui où elle s'en est aperçu, l'affreux jojo n'avait pas eu le temps de faire 50 m sur son derrière.
(Petite minute de silence pour le Haricot se précipitant à la force des bras vers son papa, ne pouvant échapper à lui-même.)
— Je proteste ! Hier matin, on s'en est aperçu avant qu'il ait remué une fesse.
— Que veux-tu dire ?
— Peut-être qu'on ne sait toujours pas lui mettre une couche. Peut-être qu'on a jamais su ! On la lui remonte jusqu'à la taille, et après il n'a plus d'espace propre au stockage. Par la mécanique
des forces et des fluides en présence, le marc de satan s'échappe.1
— Donc, tu refuses de mettre une double-couche ?2
— Oui.2
— La force est avec toi.2
L'état de nos préoccupations est consternant. Ce n'est même pas un poisson d'avril. Notez, j'avais idée de vous parler de ceux de Super Haricot, qui se jette tête en avant du lit de ses
parents.
— Gnaaaaaaaa ! (Je vole !)
(Pas d'inquiétude, je vous le rattrape au vole par la ceinture le bébé cascou.)
— Hééééé ?!!! Na !!!
1. Je transcris en d'autres termes ce que Nereij a déclaré. Comme quoi une couche n'était pas un soutien roubignolles.
2. Je résume, parce qu'avec le décalage horaire, j'ai des trous de mémoire.
PS: De nouveau, pas de net, pas de tel à la maison.