Critiques Séries : Chicago Fire. Saison 1. Episode 5.

Publié le 09 novembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Chicago Fire // Saison 1. Episode 5. Hanging On.


Si l'épisode précédent était passionnant pour les développements apportés au personnage de Peter Mills, cette semaine était toute autre. L'épisode était tout aussi passionnant mais pour d'autres raisons. La première ce sont les interventions. Dès les premières minutes nous avons droit à une intervention dans une usine où un homme a le bras coincé dans une sorte de broyeur. L'avantage même de cette scène c'est qu'elle offre suffisamment de réalisme à l'épisode pour nous faire croire que cet homme a réellement eu la main broyée. Chicago Fire continue donc de nous offrir des scènes assez choc histoire de surprendre le téléspectateur. Je ne sais pas si cela est viable sur une plus longue durée mais pour le moment je suis très client de ce genre de choses. De plus, même si ce ne sont pas les personnages qui sont réellement mis en avant (politique Dick Wolf de faire passer l'intrigue stand-alone avant même tout le reste), les personnages trouvent le moyen d'être intégrés à d'autres intrigues encore plus intéressantes nous plongeant alors dans le quotidien des pompiers de Chicago.
J'ai récemment lu une interview de Jesse Spencer (Casey dans Chicago Fire) qui disait qu'il avait suivi un entrainement de pompier avant même de commencer le tournage de la série. Cela ajoute forcément une dose de réalisme aux épisodes si les acteurs ont suivis une formation comme tous les pompiers qui travaillent réellement sur le terrain. Les gestes sont effectivement plus instinctifs. On le ressent à plusieurs reprises lors des interventions de l'épisode. La seconde se déroulait sur le toit d'une église où deux hommes étaient coincés prêt à tomber dans le vide. Cette scène était assez bonne elle aussi et nous plonge encore une fois au coeur de la vie des pompiers. Un petit truc m'a d'ailleurs plu avec cette intervention c'est le moment où Severide commence à se reposer et l'alarme de la caserne retentie. C'est aussi ça la vie de pompiers, on peut ne pas avoir le temps de se reposer. Pour ce qui est des personnages, Peter Mills continue d'être le joyeux de la bande. Il est tout nouveau dans ce métier et ne demande qu'à en voir plus. J'ai bien aimé ses moments avec Gabriela au sujet de macaronis au fromage. C'était à la fois drôle et mignon. Je suis certain qu'il pourrait bien y avoir quelque chose entre ses deux là.
Mais Gabriela se retrouve malheureusement dans une affaire pas très nette. En effet, lors d'une intervention elle a repoussé un homme drogué d'un coup de pied afin qu'il ne monte pas dans l'ambulance. Sauf que Mouch ne va pas pouvoir faire en sorte que l'affaire n'aille pas plus loin. Je pense que l'on pourrait avoir une nouvelle histoire un peu comme l'épisode précédent avec le côté plus judiciaire de Chicago Fire. Ce n'est pas une mauvaise chose, la série ayant prouvée là encore ses racines Wolf-ienne. De plus, j'aime bien toute les intrigues judiciaires. De son côté, Casey est toujours poursuivi par Voight. Cela tourne au cauchemar pour lui quand il se fait tabasser dans une ruelle et que sa petite amie est harcelée. Alors que l'épisode aurait pu aller loin et ainsi prendre les devants, on reste malheureusement en retrait. Tout cela on le doit à Boden qui reste l'homme fort et sérieux de toute cette bande. J'aime bien ce qu'il inculque à son équipe, de ne pas faire les mêmes erreurs que lui avait pu faire par le passé. Enfin, l'histoire d'Otis et de ses boissons n'étaient pas très intéressante mais permet un peu de voir qui est Otis dans la vie de tous les jours. Un mal pour un bien en somme.
Note : 6.5/10. En bref, un solide épisode équilibré entre ses personnages et ses interventions choc.