Chez Fei Hu, développeur chinois nouvellement arrivé dans la place, on ne plaisante pas avec l’orgueil. Et moins encore avec l’ambition. Il suffit d’un peu les citer pour s’en rendre compte : « Fei Hu Interactive a pour ambition de publier pour toutes les cultures, sur toute la planète ». Et bientôt sur Pluton. Plus loin qui sait … Que nous veulent-ils ? Notre argent, notre amour, notre pardon ? A tout le moins ces chevaliers de la pénitentiaire nous propose de faire trainer nos doigts et nos mulots dans l’univers « rude » de la prison. Sur tablette ou facebook, on prévoit également de publier des comics et du merchandising pas très kawaii. Muscles et grincements de dents au programme. Des casquettes peut-être. Oh ! des Pin’s, ce serait top. Des pin’s parlant avec la voix de Jean-Pierre Pernault. Et plus encore si finance le permet. Une vraie ode au rêve américain.
Le jeu, celui qui nous intéresse présentement, c’est PrisonHood. Il se déroule … mais vous aviez compris. La comète visée ? « La création de propriétés intellectuelles de taille mondiale [sic] pour les audiences sur mobile, tablettes ou réseaux sociaux ». On leur souhaite bon courage ? Hum … Attendons la fin du moratoire (oui je prononce un moratoire pour présomption d’innocence) et le jeu terminé, ou pas loin. Nous saurons alors si c’est plus adapté à votre dernier de 3 ans et ces cubes ou si ça répond mieux aux attentes de votre première, 17 ans enfermée depuis 3 jours dans sa chambre pour finir la saga pokemon en speed run et qui, pour survivre à ce mauvais traitement, se fait livrer du coca et des pizzas par la fenêtre. Sinon, il y a un site officiel, c’est là.