Nashville // Saison 1. Episode 5. Move It On Over.
Qu'on se le dise dans le blanc des yeux, si durant le premier épisode de la série l'intrigue politique me rendait curieux d'en découvrir plus, ce n'est plus du tout le cas maintenant. Je trouve
que la série n'est pas parvenue à rendre cette affaire réellement passionnante. Le problème pour la politique dans Nashville c'est que le reste a réussi à évoluer et à devenir bon et meilleur. Du
coup, le personnage d'Eric Close manque de saveur. Je le trouve très fade et finalement, cela vient surement des scénaristes. Certes je ne suis pas fan d'Eric Close mais je suis sûr qu'il est
capable de mieux faire avec un script bien mieux construit. Prenons le débat par exemple. Cela aurait pu être l'occasion pour nous faire une scénisation américaine, et quelque chose de
surprenant. Malheureusement, Nashville ne va pas parvenir à donner suffisamment de ton à ce moment là et le côté polissé de la série reprend alors le dessus. C'est dommage car au fond, le reste
était plutôt sympathique à suivre. Je pense notamment à Deacon qui va aider Juliette à mettre Jolene en rehab. Il était temps que cette intrigue commence à prendre un virage.
C'est donc le cas dans cet épisode, et même si je ne sais pas où l'on va réellement, la gifle était une belle symbolique. Juliette Barnes est arrivée à devenir le personnage le plus intéressant
de la série. Enfin, elle l'était déjà dans le pilote (comme j'en faisais dans ma critique de cet épisode), mais au fond, elle a très bien évoluée et s'est surtout révélée. Je ne m'attendais pas
du tout à ce que Hayden Pannetiere soit aussi bonne. Car oui, on peut maintenant le dire, ce sujet n'est plus un tabou. L'actrice n'a jamais été particulièrement surprenante dans Heroes (bien que
j'aimais bien Claire Bennett), mais dans Nashville on découvre une autre partie de sa personnalité qui me plait tout particulièrement. Et du coup, j'ai envie d'en découvrir toujours plus chaque
semaine. Mais Connie Britton ne démérite pas dans le rôle de Rayna. Ses querelles avec Deacon au sujet de la chanson n'était pas passionnantes mais elles apportent quelque chose de bien plus
intéressant : Rayna va maintenant se mettre à écrire des chansons et le truc c'est qu'elle est bonne pour ça. Qui l'eut cru après tant d'années à n'être qu'interprète ?
Note : 5.5/10. En bref, tant que la politique n'est pas dans le coin, Nashville parvient à me satisfaire.