Les succès de Ferrari, Hermès : plutôt de mauvais signes

Publié le 08 novembre 2012 par Bernard Girard
Les entreprises de luxe se portent bien, très bien. C'est vrai de Ferrari, ce l'est d'Hermés qui annonçait il y a quelques jours :
A fin septembre, le chiffre d'affaires consolidé du groupe atteint 2 440 M€ et progresse de 22,7% à taux de change courants (+15,5% à taux de change constants). Au troisième trimestre, la croissance des ventes atteint 24,2% à taux de change courants (+15,7% à taux de change constants). Dans les magasins du groupe, la progression des ventes demeure remarquable (+16,8% à taux de change constants), en dépit d’une base de comparaison élevée.
Aussi étrange que cela puisse paraître c'est probablement mauvais signe. Cela veut, d'abord, dire, que les inégalités continuent de se creuser, cela suggère ensuite que les plus riches, plutôt que d'investir dans des activités rentables, consomment faute de confiance dans l'avenir.  Quand on est riche et qu'on n'a pas confiance, on met son argent à l'abri ou on le gaspille.
Raisonnement tiré par les cheveux? Peut-être mais le Portugal de Salazar était le meilleur marché de Rolls Royce. Un hasard?