"Je n'utilise pas mon âge (19 ans) ou le fait d'être un rookie comme une excuse. C'est un grand honneur et peu de gens sont dans mon cas" lançait Beal sur CSN Washington avant le match de la nuit dernière.
"Je perds de vue, ce qui est important, qui est de s'amuser. Tout ma vie de basketteur, je me suis amusé, à rire sur le parquet. Mais je ne l'ai pas fait sur les deux premiers matchs car j'ai été distrait par des choses qui ne devraient pas me distraire. Je dois changer ça, c'est ma faute et celle de personne d'autre."
Intronisé titulaire sur le poste deux dès le début de saison, Bradley Beal s'est également recentré sur son jeu, n'écoutant pas tout ce qu'il entendit pendant ces quelques jours de doute. La présence de trop nombreuses personnes dans votre entourage fait partie des aléas à gérer lorsqu'on est rookie. Il commence à mieux percevoir désormais qui il doit écouter ou non.
"Il y a toujours des gens qui pensent avoir une réponse pour tout. Des gens qui m'appellent, m'envoient des messages, 'tu dois faire ça, tu dois faire ça...'. Trop de gens me parlent et je dois éliminer ça pour me concentrer sur ce que l'équipe doit faire et ce que je dois faire."
Bradley Beal écoutera en revanche toujours les conseils de celui qu'il apprend à connaître, mais dont il apprécie déjà les qualités, Randy Wittman, son coach.
"Le coach est sans arrêts sur mon dos, mais ça ne me gêne pas car il sait que je peux être meilleur et que je peux accepter la critique.
(Après son match de samedi contre Boston) Au début, je pensais que je faisais de bonnes choses et que tout allait bien, mais ensuite, il m'a montré la vidéo et la vidéo ne ment pas."
Peut-être ces détails lui ont déjà permis de se sentir libéré sur le terrain la nuit dernière. Des progrès à confirmer, mais Beal semble sur la bonne voie.