Mélanie Lezy a 23 ans, elle est étudiante en Master 2 d'école de commerce à Blagnac. En alternance dans un bureau d'études situé à Blagnac, Groupe BETOM, elle est bénévole d'Action Contre la Faim à Toulouse depuis 2011.
Tout d’abord, comment as-tu connu cette ONG ?
Tout simplement parce qu’une de mes professeurs Isabelle Annycke était responsable de la délégation Toulousaine d’ACF. Lors d’un rassemblement à mon école sur le thème de la malnutrition, elle a présenté l’ONG, ce qui m’a motivé à venir à une séance de recrutement. Suite à cette séance, j’ai vraiment eu envie de m’engager pour ACF. C’était, on va dire, une opportunité et un concours de circonstances qui ont été payants.
Qu’est-ce qui t’as donné envie de t’engager auprès d’ACF ?
Je n’avais jamais travaillé pour une ONG, j’avais plein de préjugés sur ces organismes… J’avais toujours hésité à m’investir parce que j’avais peur que ça me prenne trop de temps, qu’il y ait trop une dimension financière derrière tout ça. Mais au final, ce que j’ai apprécié chez ACF, c’est que c’est vraiment sur la base du bénévolat et qu’il n’y avait vraiment que de la sensibilisation et pas d’aspect financier derrière. On s’investit quand on a le temps et des choses à dire. On est vraiment dans une démarche participative et solidaire et c‘est ça qui m’a motivé.
Qu’est-ce que ça t’apporte aujourd’hui d’être bénévole à ACF ?
Premièrement, ça me permet de m’investir dans des actions qui sont nationales comme la JME, la JMA, ce sont de beaux évènements avec beaucoup d’échanges sur le terrain. Sur le plan personnel, ce sont de vraies belles rencontres et de beaux moments, durs mais intéressants. Ensuite, c’est de rencontrer pleins de nouvelles personnes, échanger, discuter, de me tenir au courant des problèmes de malnutrition dans le monde, de ses causes, de ses effets, comment les résorber. D’être au courant de ce fléau. Et aussi pour le plaisir de m’investir dans autre chose que le travail et les relations amicales et de regarder un peu plus loin et vers les autres.
Comment vois-tu ton avenir à ACF ?
Pour le moment, j’arrive à dégager assez de temps et c’est vrai que le système d’ACF permet à chacun de ne pas prendre trop de temps donc tant que je suis à Toulouse je continuerai de m’investir comme je le fais et je pense que plus le temps va passer plus nous allons avoir de choses à réaliser.
Quel est le plus beau moment que tu as vécu grâce à ACF ?
Mon meilleur souvenir c’était la course contre la faim de 2012 et les séances de sensibilisation. Quand on est face aux enfants, qu’on présente des sujets difficiles et qu’on voit leurs réactions… Les échanges sont très intéressants et troublants. Ce sont vraiment des interactions qui m’ont marqué durablement. »
Mylène Menaut, bénévole ACF-31
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