Ce soir à 22h20, France 2 proposera un nouveau numéro du magazine « Complément d’enquête ». Présentée par Benoît Duquesne, l’émission aura pour thème: « La loi du plus fort ».
Expédition punitive à Echirolles, agressions à répétition dans les collèges, règlements de compte en Corse… De plus en plus souvent l’autorité est remise en cause quand elle n’est pas tout simplement bafouée. Pourquoi des jeunes se croient-ils autorisés à faire la loi dans leur cage d’escalier pour y vendre de la drogue ? Pourquoi certains n’hésitent pas à régler leurs comptes en pleine rue, comme si les conflits de la vie quotidienne devaient se régler en dehors de la loi, « Complément d’Enquête » sur la loi du plus fort, sur ces Français qui ne croient plus en l’Etat et se font justice eux-mêmes.
- La révolte des mères: Elles s’appellent Latifa, Anna ou Fathia. Leurs enfants ont été victime de la violence ou l’ont provoquée. Latifa, la mère d’Imad tué par Mohamed Merah. Anna, la mère d’Alexandre assassiné par ses amis dans une forêt près de Dieppe. Fathia dont le fils est l’un des assassins présumés de Kévin et Sofiane à Echirolles. Aujourd’hui elles se dressent et parlent pour dénoncer ces dérives.
- Des profs en ligne de mire: La rentrée a rarement été aussi tendue dans les collèges et lycées de France. A Lyon, Paris ou Poitiers, des parents d’élèves mais aussi les élèves eux-mêmes s’en sont pris à des professeurs pour des prétextes aussi futiles qu’une annotation sur un carnet de correspondance. Des agressions verbales ou physiques pour régler de banals conflits, les professeurs aussi bien que les autorités semblent débordés par ce nouveau phénomène. Le renfort de 500 agents de prévention annoncé par le ministre de l’éducation suffira-t-il à apaiser les esprits ?
- Corse, l’île du milieu ? Antoine Sollacaro, un avocat assassiné alors qu’il faisait le plein dans sa station service habituelle. Jean-Dominique Allegri Simonetti, un ancien militant nationaliste retrouvé le corps criblé de balles une heure plus tôt, la Corse n’en finit plus de compter ses morts : quinze depuis le début de l’année. Pour qui ? Pour quoi ? A chaque fois, la signature de professionnels, et presque toujours, la même impuissance de la police. Où va l’île de Beauté ? La seule loi qui s’y applique aujourd’hui est-elle celle du milieu ?