Mazeberry Express est une solution webanalytics complémentaire à Google Analytics pour mesurer l’attribution des leviers e-marketing. Dans le cadre du salon VAD, nous avons interviewé les jeunes fondateurs de cette société lilloise.
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Nous avons créé une plateforme d’analyses e-marketing pour les e-commerçants et trafic manager souhaitant maîtriser leur budget publicitaire.
Qu’attendez-vous de votre présence au salon VAD ?
Nous espérons que le salon VAD nous permettra de rencontrer les e-commerçants et les experts du e-marketing de la région. Le salon VAD sera pour nous l’occasion d’expliquer notre méthodologie d’analyse e-marketing au cours d’une conférence le 24 octobre à 14h30 avec Frédéric Guffroy, fondateur d’123fleurs.com et client de Mazeberry.
Quel est votre business model ?
Mazeberry Express est une solution SaaS disponible entièrement en ligne. Nous offrons une période d’essai gratuite de 30 jours à tous nos utilisateurs. Ensuite, nous proposons 4 offres d’abonnement de 29 à 349€ HT par mois en fonction des besoins de chacun.
Quelles sont vos cibles clients ?
Nous nous adressons à tous les acteurs du e-marketing et notamment aux e-commerçants qui enregistrent au moins 100 transactions par mois.
Quelle plateforme technique utilisez-vous ? Pourquoi ?
Nous sommes hébergés chez Nexylan pour les performances et la sécurité de leurs serveurs. Les données sont collectées par Google Analytics et nous sommes disponibles sur la Google Analytics Application Gallery.
Quels sont vos concurrents et en quoi vous différenciez-vous ?
Nous n’avons pas identifiés de concurrents directs ni en France ni à l’étranger. Notre positionnement est d’être complémentaire aux solutions de Web Analytics et notamment Google Analytics. Nous ne collectons aucune donnée, nous apportons notre expertise sur le retraitement et la restitution des données sous forme de tableaux de bord e-marketing.
mazeberry webanalytics
Quels sont les modèles d’attribution que vous proposez aux e-commerçants ?
Les modèles d’attribution permettent de calculer les performances e-marketing en prenant en compte tous les leviers présents dans un processus de conversion, que ce soit au début ou à la fin. Nous proposons 7 modèles d’attribution qui permettent à nos clients de mesurer avec précision la rentabilité de leurs actions e-marketing. Les e-commerçants et agences web peuvent donc choisir d’attribuer plus de poids aux premières ou aux dernières sources. Nous avons également développé un modèle d’attribution constant qui attribue autant de poids à chaque source de conversion ainsi qu’un modèle d’attribution parabolique qui attribue plus de poids au premier et dernier levier e-marketing. Enfin, nous venons de mettre en place un modèle d’attribution « médian » qui permet de mesurer la dispersion des données, tout modèle d’attribution confondu.
Quels sont KPI que vous proposez aux e-commerçants ?
Les indicateurs clés de performance (KPI) que nous avons mis en place ont pour objectif principal d’être opérationnels. Nous attachons beaucoup d’importance au fait que les résultats fournis par notre solution permettent de prendre les bonnes décisions. L’un de nos derniers KPI est le taux d’exclusivité. Il mesure le nombre de fois où un levier e-marketing génère à lui seul une vente. Par exemple, si sur 1 000 ventes, le référencement naturel est présent 650 fois dont 300 fois seul, le taux d’exclusivité du référencement naturel est de 30%. Nous expliquons plus en détail nos différents indicateurs dans notre dernier livre blanc intitulé « La Méthode PASID » que vous pouvez télécharger sur pasid.mazeberry.com.
Y a-t-il des leviers plus performants que d’autres dans le e-commerce ?
Chaque activité sur internet a ses propres caractéristiques et problématiques. En fonction de la nature de l’activité d’un site, il sera plus judicieux d’appuyer certains leviers e-marketing plutôt que d’autres. Il y a n’a pas de standard qui nous permettent d’affirmer que de manière général un levier est plus performant qu’un autre. Cependant, les indicateurs de performance restent assez similaires, quelque soit votre activité. On remarque tout de même que les différents leviers e-marketing ne permettent pas d’atteindre les mêmes objectifs. Ainsi, dans la plupart des cas le Search Marketing est un excellent levier pour faire découvrir son site.
Quelle est votre stratégie de marketing/communication ?
Nous utilisons beaucoup les supports en affinité avec notre cible comme par exemple Twitter et les réseaux sociaux professionnels (LinkedIn, Viadéo…). Notre rédigeons beaucoup d’articles sur notre blog : http://www.multitouchanalytics.fr ainsi que sur des sites traitant du e-marketing comme Oseox et Ecommercewall. Nous communiquons également beaucoup avec les blogueurs du e-marketing. Nous avons d’ailleurs été récemment cités par le blog officiel de Google Analytics. Nous essayons d’être présents à un maximum d’évènements en référence avec le e-commerce comme notre participation au salon VAD. Récemment, nous avons organisé un cocktail dans le cadre du lancement de la nouvelle version de Mazeberry Express. Cet événement a réuni une cinquantaine d’experts du e-marketing.
Quels sont vos prochains défis (recrutement, communication, levée de fond, nouveau marché, …) ?
Aujourd’hui Mazeberry Express est utilisée dans plus de 40 pays. Nous souhaitons poursuivre nos efforts à l’international et notamment aux Etats-Unis, au Canada et en Australie, des pays où la solution est très bien accueillie. Pour cela, nous travaillons sérieusement sur une levée de fonds pour début 2013.
Mazeberry Express
Pouvez-vous nous donner quelques chiffres (Statistiques, nombre de ventes, progression…) ?
Plus de 200 professionnels utilisent actuellement Mazeberry Express à travers le monde entier. Nous avons une courbe de progression en phase avec nos objectifs. La plupart de nos rapports sont présentés à la Direction Générale des entités qui utilisent la solution.
Quelle est votre vision du e-commerce en France et en Europe ?
Malgré le contexte économique difficile, le marché des ventes sur internet reste encore porteur en 2012 avec une croissance de 22% au deuxième trimestre 2012 selon la FEVAD. Cependant, la concurrence est de plus en plus forte avec près de 110 000 sites e-commerce actifs en France. Cela rend les espaces publicitaires de plus en plus chers, notamment en ce qui concerne les liens sponsorisés qui sont régis par un système d’enchères. Cela freine le développement des petites et moyennes structures. Il est donc plus que jamais nécessaire d’avoir une démarche d’optimisation des coûts e-marketing si on souhaite avoir une activité rentable sur le web.