Un chemin de fer à glissement, un nouveau projet de propulsion

Par Bernard Vassor

Par Bernard Vassor

Tout galimatia devient savant,

et toute  sottise devient raison.

Molière

A Noisiel-sur-Marne, où il n'y avait pas que le chocolat d'Antoine Brutus Ménier.

C'est un ingénieur dont la postérité  n'a reconnu que le nom et les initiales, M. L-B Girard, qui a déposé à l'Académie des Sciences EN 1855, ce nouveau projet qui avait pour objet de supprimer les locomotives à vapeur.

Ce moyen de propulsion par l'action de l'eau sur les palettes courbes d'une roue sur des palettes que porteraient une crémaillère rectiligne, serait suffisant pour actionner la marche d'un train. ce système a été l'objet de longues discussions  animée à la Société des Ingénieurs civils. Des grands pontes des chemins de fer qui assistèrent à ces démonstration prétendirent que la chose était impossible. Cette même anée, on installa à Noisiel deux roues destinée à élever l'eau qui démontrèrent parfaitement la possibilité d'exploiter ce système. Un an pplus tard notre ingénieux ingénieur imagina de remplacer les esieux, les roues et les ressorts de suspension par des patins pour supporter les voitures, le train devrait alors glisser au lieu de rouler sur une voie. Une commission fut constituée, des des moyens importants mis à la disposition pour poursuivre les études sur cette invention.

Sur notre gravure, deux wagons sont accoouplés. Une locomotive (?) fait mouvoir des pompes qui refoulent dans un récipient l'air dont on a besoin pour l'impulsion de l'eau.

La chute de l'Empire mit un terme à ces recherches...

Que le lecteur qui aura compris quelque chose à tout ce galimatia m'écrive, il pourra se prévaloir de ma sincère admiration.