Cinquante Nuances de Grey ?

Publié le 30 octobre 2012 par Louisactr @louisaCtr

Maintenant que je viens d’acheter le deuxième volume de la fameuse trilogie de E L James, j’ai nommé Fifty Shades Darker, je pense que je vous dois une petite opinion sur le premier livre: Fifty Shades of Grey.


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J’aurais du le faire depuis bien longtemps déjà. J’ai terminé le livre il y a une petite semaine. J’imagine que je laissais l’histoire mûrir en moi afin d’être la plus objective possible et ne surtout pas répéter ce que tout le monde a déjà dit. En vrai, je n’ai pas eu le temps de sortir la tête de l’eau la semaine dernière. Entre le site, les entretiens et le reste, je me suis retrouvée à bosser des nuits entières pour être prête… Enfin bref, le temps à la critique est enfin là et je suis contente de pouvoir enfin vous en parler un peu plus longuement.

Comme beaucoup d’entre vous, je suis sensible à ce que disent les média en terme de littérature et depuis un long moment, j’entendais mille et une choses sur ce fameux livre. La chance que j’ai, c’est de vivre aux U.S., j’ai donc eu accès à ce livre bien avant vous chers français. Agacée d’entendre tout et rien, et à la fois curieuse, je me suis lancée et j’ai acheté le premier volume. Un livre érotique, moi ? C’est une première. Je ne regrette pas…

Que dit la description : Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

La description m’interpelle, et juste comme cela, je décide de suivre les premiers ébats amoureux de la douce Anastasia Steele.

Mon avis :

J’ai aimé l’histoire de la jeune femme qui tombe éperdument amoureuse du beau et puissant business man. J’ai aimé son acharnement à vouloir le changer coûte que coûte. C’est tellement nous ça, hein les filles. J’ai adoré que tout ne soit pas noir ou blanc et que dans ces 50 nuances de gris, l’on trouve à la fois du bon, de l’acceptable et de l’inacceptable. J’ai aimé la complexité des personnages et leurs travers.

Par contre, je trouve excessif que le monde décrive le livre comme une révélation, que les critiques nous disent que l’auteur révolutionne nos fantasmes. Je suis agacée d’entendre le terme « Porno pour maman ». Je ne suis tout simplement pas d’accord avec eux. Certes il y a du sexe, beaucoup de sexe, parfois même trop, mais que fait-on de l’histoire derrière. Révolutionner les fantasmes de la femme ? Même l’auteur elle-même n’en est pas convaincue. Je dis STOP. Je dis NON.

Ana Steele est pucelle, et je ne pourrais jamais comparer ma première fois avec la sienne. Elle est aussi amoureuse. Amoureuse de ce mec aux pratiques sexuelles différentes. Ce mec, Christian Grey a des secrets, et on veut en savoir plus. Pour moi l’histoire est là. Le sexe n’est qu’un prétexte pour pimenter un peu. Ne pensez pas acheter un livre pornographique car vous seriez déçu(e)s, en revanche c’est une chouette histoire. J’ai adoré la fin, mais je ne vous en dis pas plus. Je vous laisse découvrir le livre par vous-même.

En d’autres termes, j’ai aimé cette lecture. Le lire en anglais n’a pas été un si gros challenge que cela. Je connais maintenant des termes / mots / expressions que je n’aurais peut-être jamais eu l’occasion de découvrir ;). Toujours est-il que je viens de m’acheter le second volume.

Alors, qu’est ce que vous me dîtes ? Convaincu(e)s ?

Que votre mardi soit riche en bonnes surprises. La bisette.