Nouveautés musicales – 6 novembre 2012

Andy Stott
Luxury Problems
Andy Stott est un producteur-bidouilleur de Manchester (ça rime!) qui verse dans la techno expérimentale sans sombrer dans l’abstraction. Sur Luxury Problems, son troisième abum, ses textures singulières sur trames plutôt aériennes seront d’un intérêt certain pour quiconque apprécie la musique hors cadre et cérébrale. Hormis cet album je ne connais que son (excellent) EP We Stay Together sorti l’an dernier mais je vais définitivement creuser dans la discographie d’Andy Stott.

D’autres sorties d’intérêt ces deux dernières semaines :

Benjamin Biolay
Vengeance
J’ai vraiment découvert Benjamin Biolay avec l’album La Superbe, en 2009, ce que certains d’entre vous trouveront déplorable, je sais… Ça veut quand même dire que je vais m’attarder sérieusement à ce Vengeance. Vanessa Paradis et Julia Stone, entre autres, l’accompagnent sur deux titres.
The Soft Moon
Zeros
Sur son deuxième album, le band de San Francisco s’intéresse toujours à la musique post-punk et prouve que le genre, que l’on croyait mort et enterré depuis longtemps, trouve le moyen d’évoluer dignement (on lui a d’ailleurs apposé le préfixe « néo » pour faire plus trendy). Moi j’aime bien The Soft Moon mais vous n’y verrez peut-être qu’un vulgaire remâchage de vos vieux albums de Sisters of Mercy.
Andrew Bird
Hands of Glory
Hands of Glory est un EP qui complète en quelque sorte l’album Break it Yourself, sorti plus tôt cette année. Le multi-instrumentiste semble avoir mis ses explorations de côté pour coller à une formule americana-folk plus traditionnelle. Ça demeure fort agréable.
Emeralds
Just to Feel Anything
Le trio électro de Cleveland y va d’un album qui me semble beaucoup moins aventureux que ce dont il avait démontré sur le très intéressant Does It Look Like I’m Here? il y a deux ans. Peut-être sont-ce les rythmes quasi-pop ajoutés ici et là qui donnent cette impression? Faudra que je réécoute.
Neurosis
Honor Found in Decay
Pendant que des bands comme Pelican, Red Sparrowes et Isis faisaient encore leurs classes, Neurosis avait déjà établi depuis longtemps les bases du genre qu’on appelle aujourd’hui post-metal. Perso je dirais que les élèves ont dépassé le maître depuis, mais respect quand même pour le groupe californien qui galère depuis maintenant 27 ans.