Once upon a time – Episode 2.06

Publié le 08 novembre 2012 par Speedu

Tallahassee

Saison 2, Episode 6 sur 22
Diffusion vo: ABC – 4 novembre 2012

Emma décide de grimper sur le haricot magique afin de rencontrer Hurley de Lost dans une histoire rappelant fortement son passé d’il y a 11 ans …

Franchement, j’ai envie de commencer par hurler mon énorme déception ! Pas de couettes pour faire une Emma plus jeune, juste une queue de cheval. Déçu, déçu, déçu ! Ca avait si bien marché avec Kristin Kreuk dans le pilote de Beauty and the beast pourtant ! Du coup, la queue de cheval ne rajeunissant pas aussi bien que les couettes, il est quand même super difficile de croire que Emma avait 17 ou 18 ans dans les flashbacks, surtout avec le maquillage qu’elle avait, qui la vieillissait plus qu’autre chose. Et on va dire qu’elle a pris un an depuis le début de la série, donc qu’elle en a 29 ans aujourd’hui, pour qu’elle est 18 ans dans le flashback, sinon, sa relation est illégale et il y a détournement de mineurs et pédophilie avérée vu qu’il est clair que Neal Cassidy est adulte déjà.

Bref, à part ça, le flashback est juste mauvais et peu intéressant à suivre. On aurait dit du mauvais flashback de Lost, genre Kate la fugitive. Surtout que l’effet est encore plus amplifié par un montage comme dans Lost et un lien entre les deux mondes fortement réel. Et c’est là que finalement, le flashback trouve son intérêt (le reste ne faisant que du liage avec Neal vu en ouverture de la saison à New York). Emma a toujours été attiré par les bad boys, passé avec Neal, présent avec Hook. Sauf qu’elle a appris de sa mésaventure avec Neal et se méfie de Hook dans le présent, lui évitant de tomber sous son charme alors qu’il dégaine toute la panoplie du charmeur séduisant quand même. Finalement, le grand gagnant de l’épisode est Hook, qui gagne énormément en charisme et en intérêt. J’aimerais bien qu’il continue le jeu de la séduction avec Emma quand il la retrouvera. Et du coup, j’ai envie de voir les débuts de sa relation avec la femme de Rumpel, histoire de voir si il a toujours été sous le charme des femmes fortes ou non.

A coté de cela, la partie dans le présent essaye de délivrer sa dose d’action. Il y en a mais l’énorme problème est qu’elle est gachée par les horribles effets spéciaux. Je craignais le rendu visuel de Hurley de Lost en géant et j’avais raison de le craindre. C’était juste horrible à longueur de temps, la faute à des incrustrations vraiment plus que douteuses. Mais bon, passé cette forme, le fond, sans être exceptionnel, a le mérite de replacer Emma comme une héroïne forte et juste. Non seulement, elle résiste aux charmes de Hook mais elle va défier un géant et elle va se montrer équitable avec lui. Du bon boulot. En espérant maintenant qu’elle reste sur cette lignée avec les 4 fantastiques parce que de leur coté, c’est moins passionant.

J’ai eu quelques problèmes avec la relation entre Snow et Aurora. En fait, je suis déçu que Snow ne lui ait pas fait des risettes pour la consoler. Je veux bien que les scénaristes instaure une relation maternelle entre les deux, mais là, dans les dialogues et le jeu des actrices, on tombait dans une trop forte infantillisation. Et le coup du cauchemar partagé avec Henry et qui sort de nulle part me laisse perplexe. Je ne parlerais pas de Mulan au développement proche du néant. Mais au moins, elle me fait rire dans son rôle de gros bourrin.

Enfin, j’espère que vous n’avez pas fait un drinking game sur les références à Lost sinon vous devez avoir une sacrée gueule de bois là. S’en était d’ailleurs lourd au bout d’un moment et j’espère ne plus voir d’acteur de Lost casté en guest si c’est pour être aussi lourd sur les références à cette occasion.

Bref, 6.5/10

L’épisode se laisse suivre sans trop de mal mais m’a laissé une trop forte impression de vide. Coté « quête » dans le monde des contes, on ne progresse pas vraiment (il fallait la boussole, on a la boussole, super) mais cette partie a le mérite de réinstaurer Emma en héroïne forte et juste. Coté flashback, on ne progresse pas non plus énormément, cette partie faisant plus du liage et de la mise en place pour la suite qu’autre chose. On n’est même pas sûr que Neal soit le père d’Henry au final. Et donc voilà, je n’ai pas dis trop de mal d’un épisode écrit par Jaaaaane. Comme quoi tout peut arriver, il faut juste lui coller une scénariste en tandem. Et si ça n’avait pas été une ayant oeuvré sur Off the map, ça aurait pû même être mieux encore si ça se trouve.