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Incroyable nouvelle qui vient de tomber. L’Espagne s’enfonce dans la crise et la dette va encore augmenter. L’austérité est décevante. Trop d’espoir repose sur elle; elle n’y arrive pas. La peur de gagner sans doute. Étonnant, d’autant que personne ne l’avait prédit…
Va falloir l’aider. Supprimer les vieux, remettre les femmes à la maison, euthanasier les malades en fin de vie pourraient bien être des solutions, mais les espagnols ne sont pas prêts. Déjà qu’ils râlent et pleurnichent dès qu’on les met à la porte, alors pense-vous. Le traité transatlantique peut-être. Oui ça doit être ça.
Toujours est-il que la récession croissance négative augmente et que les prévisions du gouvernement Rajoy, malgré sa bonne volonté et sa compétence…, ne seront pas maintenues.
Paraît-il que les choses iront mieux lorsqu’on attendra les 1 millions d’expulsés et les 40% de chômeurs. On y est presque. Et puis Merkel l’avait dit, faut attendre 5 ans.
En attendant, « Toca toca la guitarra, Manuel »
« L’état de l’économie espagnole continue de se dégrader. La production industrielle a replongé en septembre, avec un recul de 7% sur un an, contre -2,5% en août (données corrigées), particulièrement marqué pour les biens de consommation durables et d’équipement, selon les chiffres officiels publiés mercredi.
Par ailleurs, la Commission européenne s’apprête à annoncer des prévisions très pessimistes pour l’Espagne, qui devrait s’enfoncer dans la récession l’année prochaine et rater ses objectifs de réduction des déficits en 2013 et en 2014, selon une source européenne. Bruxelles table sur un recul du Produit intérieur brut espagnol de l’ordre de 1,5% en 2013, selon un document préliminaire de la Commission consulté mardi par une source européenne, avant sa publication officielle mercredi.
Les objectifs budgétaires ne seront pas tenus
Le pays devrait renouer avec la croissance (+0,5%) en 2014. Au printemps, la Commission tablait sur un PIB en recul de seulement 0,3% l’année prochaine. De son côté, le gouvernement de Mariano Rajoy vise un recul de 0,5% du PIB en 2013 et un retour à la croissance plus soutenu en 2014 (+1,2%)
Selon les prévisions de la Commission, Madrid ne pourra pas tenir ses engagements de réduction budgétaire et devrait enregistrer un déficit public de 6% en 2013 et de 5,8% en 2014, bien loin de l’objectif affiché de 2,8%. Ces chiffres risquent de mettre la pression sur Madrid qui a déjà gagné un an –jusqu’en 2014– pour ramener son déficit public à 3%. Le pays risque donc de devoir faire de nouveaux sacrifices pour revenir dans les clous européens.
Dans le même temps, la dette espagnole devrait continuer à enfler: selon les prévisions attendues de la Commission, elle atteindrait 89,5% en 2013 et bondir à 93,9% l’année suivante. La dégradation de l’économie espagnole risque de pousser le pays à demander un plan d’aide pour son économie, en plus de l’aide déjà accordée pour ses banques en juin dernier. M. Rajoy a affirmé mardi qu’il ne « renonçait pas » à demander un sauvetage global pour l’économie du pays, mais a laissé entendre qu’il ne s’y résoudrait pas cette année. Il repousse l’échéance depuis des mois, notamment par crainte des mesures qui seraient exigées en échange d’une nouvelle aide financière. »
Source: L’Expansion