Journal des bonnes nouvelles 36 : L'éradication de l'illettrisme au Vénézuela

Publié le 07 novembre 2012 par Plumesolidaire

Ce n’est pas parce que j’habite près de la rue Botzaris que je me sens beau tsarite, et l’avenue Simon Bolivar que je suis bolivarien.

Mais tout de même, si j’en crois l’élogieux Bilan décennal du président Hugo Chávez présenté par Salim Lamrani sur Agoravox le 21 février 2009, le populisme de gauche anti-impérialiste et nationaliste, n’a pas que des inconvénients

En particulier en matière d’éradication de l’illettrisme. Au vu des résultats annoncés dans cet article, je me prends parfois – souvent –, à rêver que la gauche de gouvernement française manifeste un certain volontarisme, pas nécessairement bolivarien, mais nettement plus appuyé dans ce domaine.

Car il recule dans le futur, le jour où l’UNESCO, dont le siège est à Paris, annoncera que l’illettrisme a disparu en France.

Il est vrai que Chávez, qui vient d’être réélu dimanche 7 octobre a du pétrole que nous n’avons pas. Manifestement en matière d'éducation des classes laborieuses, il a aussi des idées que nous n’avons plus. Pour le moment.

Même si le pétrole n’a qu’un temps.

Tiens pendant que j'y pense c'est quand la fameuse Journée Internationale de l'alphabétisation ?

C'était le 8 septembre 2012...

Plume Solidaire

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Extrait :

Venezuela, une révolution économique et sociale

1998-2008 : Une révolution économique et sociale

Bilan décennal du président Hugo Chávez

Une véritable révolution sociale

(…)

L’universalisation de l’accès à l’éducation élaborée depuis 1998 a eu des résultats exceptionnels. Près de 1,5 millions de Vénézuéliens ont appris à lire grâce à la campagne d’alphabétisation, nommée Mission Robinson I. En décembre 2005, l’UNESCO a décrété que l’illettrisme avait été éradiqué au Venezuela. La Mission Robinson II a été lancée afin d’amener l’ensemble de la population à atteindre le niveau du collège. A cela s’ajoutent les Missions Ribas et Sucre qui ont permis à plusieurs dizaines de milliers de jeunes adultes d’entreprendre des études universitaires. En 2007, le Venezuela comptait près de 12,7 millions d’enfants scolarisés sur une population de 26 millions d’habitants. Le nombre d’inscrits n’a cessé d’augmenter depuis l’arrivée de Chávez au pouvoir. En 2001, il était de 6,9 millions ; en 2002, il a atteint le chiffre de 9,5 millions pour se stabiliser à 11,3 millions en 2004. En 2005, il y avait 11,8 millions de scolarisés et 12,1 millions en 200610.