Beaucoup de petites et moyennes entreprises compteraient sur les compétences informatiques de leurs employés pour assurer en partie la sécurité de l'entreprise. Mais les chefs d'entreprises ne doivent pas oublier l'intégration des technologies.
Si les PME américaines semblent ne pas être conscientes de leur vulnérabilité face aux cyberattaques dans une étude de la National Cybersecurity Alliance et Symantec (NCAS), elles exigent toujours plus de compétences informatiques solides de leurs nouveaux collaborateurs, selon une autre étude de Symantec et NCAS menée auprès de 1 015 petites et moyennes entreprises. Cela, afin, par exemple, d'être capables spontanément de ne pas soumettre leur société à des risques de piratage de leurs appareils. Et d'être capables de ne pas seulement apprendre à être mieux armés et informés sur la cybersécurité, mais de mieux intégrer les technologies pour se protéger.
Des compétences clés
Toutefois, pour gérer leur sécurité informatique, une écrasante majorité des PME interrogées (90%) n'auraient pas de personne dédiée aux questions technologiques. Ce serait dans 66% des cas le chef d'entreprise qui assumerait ce rôle, et dans 11% des cas, personne. Ainsi pour se protéger, 53% des chefs d'entreprises de PME donneraient beaucoup d'importance à l'embauche de collaborateurs maîtrisant l'informatique, considérée comme essentielle pour la sécurité de leur entreprise. Essentiel oui, en considérant que 87 % des PME ont un ou plusieurs employés qui travaillent quotidiennement avec Internet et que 65% en sont devenus dépendants. 59% d'entre eux pensent bien utiliser les emails, les réseaux sociaux ainsi que leur présence en ligne.
Un besoin de formation
Si les chefs d'entreprise estiment à 82% que leurs employés sont conscients des bonnes pratiques et des règles de sécurité dans l'utilisation d'Internet, l'étude recommande cependant d'intégrer une formation sur la cybersécurité à tous les niveaux d'éducation, avant même l'entrée dans la vie active. La formalisation de règles de bonnes pratiques en matière d'éthique, d'utilisation et de sécurité pourrait en effet être une solution. 87% des PME n'auraient pas de règlement écrit en la matière. En effet, les PME seraient la cible privilégiée des cybercriminels et cette tendance devrait s'accentuer dans les années à venir.