La série Hisland avance. Après la vidéo déjà exposée à Art Action Actuel, les photographies grands formats se constituent selon des fils inattendus. Les expérimentations se multiplient me menant d’images formelles d’iceberg à des images potentiellement narratives. Il faudrait que chacune d’entre elles soit le début d’une histoire possible, une amorce, rien d’autre qu’une amorce. Comme si tout était là, l’univers, les objets, le moment de la journée, une atmosphère, bref comme un décor en place mais que rien ne vient investir si ce n’est notre imagination, notre faculté à percer les lacunes de ces images. Il faudrait que le monde soit inhabité.