A 12h32, mes connections synaptiques ont été heurtées par une hypothèse, que reprenait un éditorial du New York Times, qui envisage, par
un bout parfaitement inhabituel pour un européen, la question des aides sociales :
"Les américains ne sont pas moins généreux que les européens. Si l'on inclut la charité, ils dépensent probablement plus d'argent dans des buts sociaux que les européens. Mais la philanthropie leur
permet de cibler la dépense sur ceux qu'ils estiment la mériter, plutôt que de laisser le choix au gouvernement.
Le travail de MM. Glaeser et Alesina suggère que les européens blancs soutiennent un Etat providence parce qu'ils croient que l'argent ira probablement à d'autres européens blancs. Aux
Etats-Unis, l'économiste d'Harvard Erzo F. P. Luttmer constate que le financement de la dépense sociale parmi les personnes recensées augmente en corrélation avec la part des bénéficiaires de la
protection sociale de même groupe ethnique. Une étude sur la charité de Daniel Hungerman, un économiste de Notre Dame, constate que les communautés religieuses blanches deviennent moins charitables
quand la part des résidents noirs de la communauté accroît."
(désolé pour la grossièreté de ma traduction : la version originale là)
A 12h41, je me gardais bien d'émettre un avis précoce sur cette hypothèse afin de savourer la propagation en échos du heurt de la surprise dans mes neurones.