Le Gouvernement vient d'annoncer que la fiscalité écologique qui représente un des piliers de la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique devra attendre encore 3 ans avant sa mise en place. Et les recettes générées par cette fiscalité apparaissent bien peu élevées par rapport aux enjeux. 
¤¤ François Hollande, lors de l'ouverture de la conférence environnementale
La fiscalité écologique représente l'une des mesures phares de la transition écologique prônée par François Hollande. Mais l'annonce qui vient d'être faite par le Gouvernement déçoit les écologistes.
Le Réseau Action Climat France et la Fondation Nicolas Hulot ont ainsi annoncé dans un communiqué qu'ils étaient " consternés par le flou et la mollesse de cette annonce au regard du potentiel de la fiscalité écologique et de l'urgence climatique ".
En effet cette nouvelle fiscalité de devrait pas rapporter plus de 3 milliards d'euros, selon le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, alors qu'il en faudrait au moins 20 de plus pour rattraper la moyenne européenne, précise la Fondation Nicolas Hulot. Et sa mise en place, dans trois ans, sera bien tardive par rapport aux problèmes aigus que pose aujourd'hui le réchauffement climatique.
Et sur quoi va porter cette fiscalité ? Nous ne le savons pas très bien. Le Gouvernement ne précise pas si les énergies fossiles et les émissions de carbone seront concernées. Il ne précise pas non plus si les aides fiscales et financières préjudiciables à l'environnement seront touchées.
En revanche l'annonce du relèvement de la TVA dans la rénovation pour la porter de 7% à 10% va immanquablement freiner les travaux portant sur les économies d'énergie dans les habitations.
Stella Giani
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