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79 - quand l’univers fait des bonds

Publié le 07 novembre 2012 par Jeanjacques

EXTRAIT D ‘UN ARTICLE DE WIKIPEDIA

Le pré-big bang est le nom donné à un modèle cosmologique décrivant des phases très anciennes de l'univers primordial.

Son nom provient de ce que l'univers ne serait pas issu d'une singularité gravitationnelle initiale, et que son histoire aurait débuté avant la phase dense et chaude qu'il a connue il y a environ 13,7 milliards d'années et que l'on dénomme le Big Bang. Le scénario du pré Big Bang a été proposé au début des années 1990 par les physiciens italiens Gabriele Veneziano et Maurizio Gasperini.

Ce scénario est grandement fondé sur la théorie des cordes, encore incomplète, et fait notamment appel à l'idée que l'univers est issu d'une phase vide en contraction, qui aurait ensuite connu un rebond, avant d'entrer dans la phase d'expansion observée aujourd'hui. Ces idées sont en opposition marquée avec celles de l'inflation cosmique, qui est à ce jour le scénario de loin le plus populaire pour décrire les premières phases de l'histoire de l'univers tel que nous le connaissons.

Le scénario du pré Big Bang affirme être en mesure de reproduire le spectre de Harrison-Zeldovitch, c'est-à-dire la structure spatiale des fluctuations de densité observée dans l'univers, notamment dans les anisotropies du fond diffus cosmologique, ce qui en fait en principe un modèle testable observationnellement. Il évite d'avoir recours à la notion de singularité.

Théorie du Rebond

Le modèle du Rebond postule que notre univers aurait, dans un lointain passé, été beaucoup plus vaste qu'aujourd'hui. Cette forme antérieure de l'Univers se serait contractée, sur un temps très long, jusqu'à atteindre une taille extrêmement réduite, mais non nulle, de l'ordre du volume de Planck (17,6925569946 x 10-105 m3)[2]. Il aurait alors "rebondi" et aurait commencé son expansion jusqu'à atteindre sa taille actuelle[2].

Différents modèles d'univers avec rebond ont été formulés, entre autres dans le cadre de la Théorie des cordes. L'idée de Rebond trouve sa source dans le fait que cette théorie peut prédire un Univers en contraction aussi bien qu'en expansion. L'univers actuel étant en expansion, on peut supposer qu'il a pu être en contraction par le passé[3].

Le principal problème de la théorie du Big Bang est qu'elle postule que l'univers a débuté sa "vie" sous la forme d'un "point" de taille nulle et de densité et température infinies, qui a ensuite démesurément grandi sous l'effet du phénomène d'inflation cosmique. Or un tel état primordial constitue une singularité, état dans lequel les lois de la physique ne s'appliquent plus[2]. La théorie du Rebond permet de décrire l'origine de l'expansion actuelle de l'Univers sans recourir à une singularité[2]. .

COMMENTAIRES

On peut se demander si nous ne sommes pas revenus aux temps théologiques, la période pré-kantienne, où il importerait de renouveler le geste consistant à séparer la science de  la métaphysique et en l’espèce de la mathématique. On peut se demander en conséquence s’il ne faut pas dessaisir les cosmologues professionnels de la question de la genèse quand on constate les délires théoriques qu’ils nous proposent, emportés par leurs jeux d’équations par lesquels cette question est essentiellement traitée. Le big bang est une aberration absolue qui consiste à imaginer qu’à la genèse primordiale la totalité de la matière/rayonnement -l’espace-temps - était concentrée en un point de densité infinie, cette singularité étant issue du néant de sorte que l’univers était lui même issu du Rien. Mais, oh surprise, cette singularité mathématique a ceci de singulier que toutes les lois de la physique ne s’appliquent plus, ce qui va de soi puisqu’il n’y presque plus que le Rien.

Or des cosmologues outrés par ce scandale théorique se sont cru obligés de rajouter une couche de complexité science-fictionnesque en imaginant que l’univers avait existé AVANT le big bang complètement dilaté et qu’il s’était à nouveau concentré, ce qui donnait une origine à la singularité qui désormais ne pouvait plus être issu du Rien.  Ainsi, comme dans la chanson Gilbert Bécaud, il faut des bonds, il fait des bonds le bel univers qui danse.

Il va de soi que ces univers à rebonds n’existent que dans les équations et qu’il est absolument impossible d’ y apporter la moindre preuve observationnelle. Il était déjà difficile de « croire » au big bang et sa base fondatrice la singularité de l’espace-temps, alors justifier les rebonds, il n’y que certains cosmologues pour imaginer le réalisme de ces fantaisies mathématiques. Alors ? Alors la science cosmologique académique semble aller de Charybde en Sylla qui pour sortir d’une impasse étroite s’arrange pour l’élargir. 


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