Nos petits receveurs se sont fait brasser - Photo Domskibum
On sait que les Carabins étaient les grands favoris avant la rencontre, si on nous avait dit que les Bleus mèneraient 24-7 après un revirement sur un perte de ballon après une course malhabile de Jay Roch au début du 3e quart, Monsieur Bit aurait établi les chances de victoire à ce moment à 99.77%. Il semble que le .23% restant ait suffit au Vert & Or pour renverser/culbuter/en...er les Bleus..Et au-delà de toute logique, c'est lorsque Sherby a été forcé de courir (plusieurs supposent un shaken up à Jay Roch), que la ligne à l'attaque de Sherby s'est mise à dominer notre d-line (?!?). Inexplicablement, provoquant des trous pour différents porteurs, puis lors de jeux suivants, procurant les 4 secondes nécessaires à The Messiah pour trucider notre tertiaire. 4 secondes pour le produit de Vanier... à classer dans les "no-no". En fait, jamais plus de la rencontre le produit de Vanier ne fut dérangé par un chandail Bleu.
Sherby aurait dû avoir 7-8 punitions supplémentaires d'hors-jeu en attaque, ils partaient toujours avant le temps.
Et puisque nous sommes toujours semi-comateux, on va se dire les vraies affaires, depuis le hit culbutage de l'an dernier à Sherby, nous n'avons jamais revu le cocky et irrésistible F. Prévost qui nous avait séduit au premier match à Ste-Foy en 2011.
Parlant de receveurs, bravo à A. Fortier-Labonté et Morin-Jean-Phaneuf-Christophe de ne pas en avoir échappé de passes pendant la rencontre.
Connaissez-vous les 4e années Stéphane et Simon Rivard (sans lien de parenté) de Sherby? À venir jusqu'à samedi, nous non plus (des 4e années bozwell!!!). Samedi, ils étaient des membres actifs de la tertiaire affamée de Sherby qui était constamment sur le dos de nos receveurs, forçant A. Nadeau-Piuze à courir pour mériter quelques verges. Les zones intermédiaires étaient encombrées, et nos petits receveurs n'arrivaient pas à s'imposer... et comme nous n'attaquons pas les zones profondes...
Contrairement à tous ses confrères des 3 dernières années, on a eu l'impression que le CD Posy-Audette n'avait pas comme priorité de stuffer Rotrand, mais plutôt de limiter les gains de M. Davidson, ce qu'il a très bien accompli. Rappelons qu'au moment où nous étions à 99.77% de probabilité de gain, Rotrand avait déjà accumulé plus de 100v. Il ne refera que 3 portées par la suite, coach Maciocia se mettant bizzarement à mettre la balle dans les airs, comme si on tirait de l'arrière.
À la fin du 3e quart, le pointage était de 24-21 en faveur des Carabins, et déjà à ce moment, on n'aurait donné peut-être que 25% de chances de l'emporter au Bleu, tellement le tsunami semblait inéluctable.
Question pour nos lecteurs: Si un quart lance une passe profonde de 40 verges et qu'elle est interceptée, par disons F. Yansane, on dit que c'est un revirement et que le quart a commis un péché mortel. Si notre botteur effectue un botté de dégagement de 25 verges, et que le retourneur adverse a l'intelligence et le talent de l'attraper au vol devant la couverture qui se précipite devant lui occasionnant ainsi un 15v (no yards) pour un gain net de 10v., on dit quoi?
Nos demis de coin se sont fait littéralement "ouvrir" par The Messiah et ses receveurs, bien que les CB étaient dans l'oeil de la caméra, souvent les HB n'étaient pas là pour les aider. Sur le dernier touché, dès que le ballon fut dans les mains du prodige, notre #9 se retrouvait seul à couvrir deux renardeaux, J. Roch fit une feinte de passe à son receveur le plus rapproché, ce qui trompa évidemment F. Yansane et passa profondément le ballon à G. Goulet (ou étais-ce F. Lapointe?) seul comme un Castaway.
Le comble est survenu lorsqu'on a vu A. Pruneau en réception sur un botté d'après touché. On se demandait pourquoi on n'avait pas placé S. Nadeau-Piuze, plus expérimenté dans ce rôle en remplacement de M. Davidson qu'on devinait "fatigué". Inexpérimenté à cette position, Antoine avec son désir de vaincre et sa hargne caractéristique veut marquer un touché, il parcourt donc environ 60 verges horizontalement en tentant de trouver un trou qui n'existe pas. En se disputant pour les derniers pouces, il perd possession du ballon et le cède à un des Rivard des Renardeaux à sa ligne de 26. On aurait juré qu'Antoine portait le #19 pendant cette séquence.
Le momentum est un truc qui est censé se déplacer d''une équipe à l'autre... Ce que nous avons vécu est un tsunami de momentum. La partie aurait duré 2 heures de plus et jamais les Carabins n'auraient fait quoi que ce soit. Le plus gênant et aussi inexplicable, c'est que c'était à domicile.
Désolé si la qualité du billet n'est pas à notre niveau de précision habituel. Pour la première fois depuis qu'on tient le blogue, nous n'avons pas revu le match à la télé (lorsque disponible) avant de la rédaction.
On ne revivra jamais cette rencontre.
P.S.: Nous ferons un billet sur nos finissants un peu plus tard. Malheureusement, ce seront les grands perdants de l'effondrement.