La liste des 40 bénéficiaires des logements sociaux à Tigzirt, 40 au nord de Tizi Wezzu, rendue publique jeudi dernier, a provoqué un tollé général au sein de la population locale. Les habitants reprochent au chef de daïra de cette circonscription d’avoir privilégié des étrangers, venus d’autres régions du pays. Les habitants de la commune de Tigzirt sont tout simplement écartés.
D’après l’un des postulant qui n’a pas vu son nom figurer sur la liste, ce sont des gens qui sont des militants du RND et du FLN des autres régions qui ont la chance d’obtenir un appartement à la ville côtière de Tigzirt. De ce fait, les mécontents ne comptent pas rester les bras croisés. Ils ont décidé de sortir dans la rue et alerter la presse sur les agissements de ce chef de daïra. C e commis de l’Etat, vomis par la population locale, n’est pas à sa première sortie scabreuse. Les citoyens de Tigzirt exigent sont départ immédiat.
Lors des intempéries de mois de février dernier, ce représentant du pouvoir central d’Alger, dernier maillon de la chaine au niveau local, a échappé au lynchage des jeunes en furie. Ils n’ont pas apprécié le fait de n’être pas sorti de chez lui durant toute la tempête. Sa demeure a faillit même être saccagée. Même les élus locaux de la région ont, à maintes reprises, dénoncé les agissements de ce chef de daïra, notamment son favoritisme dans la gestion des affaires des trois localités de la région, Tigzirt, Mizrana et Ifllisen, au profit de ses proches et surtout ses amis. Ce cas n’est qu’un exemple parmi d’autres en Kabylie. La gestion centralisée, qui échappe à tout contrôle de la population locale, a donné un sacré coup pour la gestion des collectivités.
On se rappelle aussi du jour de l’enterrement du jeune Hadjou Aghilas, enlevé et exécuté le mois dernier à Azzefoun, que le chef daïra n’a même pas daigné assister aux funérailles. Il avait préféré aller à Oran passer la fête de l’Aïd avec sa famille, laissant la population de la région d’Azeffoun dans le chagrin et la tristesse.
In Tamurt