Tigres, éléphants, orang-outans, gorilles, autant d'espèces qui pourraient survivre grâce au tourisme
En effet, en développant le tourisme animalier, cela permettrait également d'amplifier la fierté nationale pour ces animaux emblématiques, ceux-ci auraient alors plus de chance de bénéficier d'une protection.
En Inde, par exemple, on estime le nombre de tigres du Bengale entre 1.500 à 2.000. On les retrouve d'ailleurs sur les affiches touristiques ventant les beautés du pays, le visage de la fierté nationale en somme. Du coup, le tourisme augmente, l'économie se porte mieux. Les habitants des régions où le tigre est présent voient directement l'impact positif engendré par la préservation de l'animal. Les autorités, qui ont investi énormément pour mettre en place ce changement, remarquent les effets positifs de leur politique de protection et attribuent de plus larges territoires aux réserves et aux parcs nationaux. Un effet boule de neige qui porte ses fruits.
En sensibilisant les touristes et les villageois au sort d'une espèce, on attire tous les regards vers celle-ci et on lui donne de l'importance économique indispensable. Les recettes engrengées par le tourisme permettent également d'indemniser les éleveurs qui perdent des bêtes tuées par les tigres. Tout le monde y trouve donc son compte. Les habitants s'impliquent dès lors de la lutte contre le braconnage. Cette métamorphose rend le travail des braconniers plus hardu, d'autant que les contrôles se multiplient.
La conséquence directe est une population de tigres en augmentation dans certaines régions, après des années de déclin. Certes, il reste encore beaucoup à faire pour garantir sa survie, mais on peut en tout cas affirmer que le tourisme a grandement joué en sa faveur. L'idéal serait de sensibiliser toutes les régions afin qu'elles développent elles aussi ce sentiment national en faveur des animaux.
Certes, l'arrivée de milliers de touristes a un impact sur la nature, mais il semblerait toutefois qu'il y ait plus d'avantages que d'inconvénients.
De plus, des recherches récentes montrent que les tigres changent leurs habitudes et évitent les humains en chassant de nuit. La venue de ces touristes n'influencerait donc pas autant que craint la vie de ces animaux.
Plus de 1.000 espèces de mammifères sont sur la Liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature considérés comme en danger critique, en danger ou vulnérables.
Le développement du tourisme pour venir en aide à ces espèces pourrait devenir une solution non négligeable. Pour plus de la moitié des espèces de mammifères de cette liste rouge, la survie d'au moins 5% d'entre elles dépend des revenus du tourisme.
Hélas, certains habitats naturels se trouvent au coeur de régions en conflits, empêchant les touristes de s'y rendre. C'est notamment le cas à Madagascar, au Népal au Zimbabwe et en RDC.
Source : 7sur7