Chris Turner est un homme de poésie, on le savait, mais c’est aussi un peintre, on le savait moins.
Dans ce film, où il a utilisé « des images que j’avais en tête mais qui n’avaient aucun projet où s’insérer« , le réalisateur propose une suite de tableaux plus somptueux les uns que les autres.
Et au delà d’une simple esthétique visuelle, on approche le concept de dualité de l’identité humaine, cette schizophrénie intrinsèque, qui aujourd’hui est devenue une revendication. Le droit de vivre plusieurs vies et d’être plusieurs personnes.
Ici représentée par une mariée et une veuve, toutes deux interprétées par Céleste Wong.