Le choc pour le peuple

Publié le 06 novembre 2012 par Jplegrand

Assez ! Il faut libérer l'entreprise de la domination du capital : socialisme !

Avec les mesures économiques du gouvernement on continue de s'inscrire dans la logique capitaliste, on poursuit en l'aggravant la thérapie de choc pour tenter de sauver la rentabilité du capital pour les plus grosses multinationales et grandes  sociétés dans un contexte où la baisse de rentabilité générale du capital est inéluctable parce qu'on dévalorise comme jamais le travail.

En s'attaquant de façon variée mais générale à toutes las catégories de personnes qui vivent de leur salaire, de leur pension ou de leur maigre revenu commercial, artisanal, ou provenant de la petite ou moyenne entreprise, le gouvernement poursuit la politique du précédent en essayant de l'adapter à la situation pour éviter une explosion sociale et politique.

On va continuer à réduire les dépenses publiques, c'est à dire les dépenses de solidarité nationale en  accordant  de crédits d'impôts aux entreprises sans aucune garantie quant à une obligation de réinvestissement dans la modernisation, la formation et l'emploi. En fait le  le choc qui va être porté sera de nouveau contre le monde du travail et il faut une sacrée dose de culot pour M. Ayrault qui ose déclarer qu'il s'agit d'une politique de gauche ! On va augmenter la TVA à 20%, c'est à dire cet impôt injuste qui est payé par tout consommateur au même taux quelque soit ses revenus, c'est de gauche cela ?

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de Gauche, a rejeté mardi sur France Info le rapport Gallois qui a inspiré les orientations gouvernemantales dans son ensemble. «Tout est à jeter, il faut reprendre la copie à zéro», a déclaré l’eurodéputé au sujet de ce rapport sur la compétitivité, remis la veille par le commissaire à l’investissement, Louis Gallois, au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault.

L’ex-candidat du Front de Gauche à l’Elysée (11,1%) a dénoncé «une comédie» autour de ce document, avec «pendant des semaines, un matraquage sur le thème : le prix du travail est excessif, répété sur tous les tons et sur toutes les antennes. Ce matin, l’œuf est pondu et que voyons-nous ? "Le prix du travail est excessif" !».

«Ceci est un mensonge», a tranché Jean-Luc Mélenchon. «Ce qui coûte cher en France, c’est le coût du capital. On paye deux fois plus d’argent pour les dividendes aux actionnaires qu’on en paye pour les cotisations sociales».

«De Louis Gallois, qui a été à la tête des plus grands entreprises du pays, les plus innovantes, on on attendait mieux que cette misérable redite de la propagande du Medef», a ajouté Jean-Luc Mélenchon. Louis Gallois a recommandé notamment une thérapie de «choc» pour l’industrie française, fondée sur une baisse de 30 milliards d’euros du coût du travail.

Pour ma part, je n'attends rien de Louis Gallois, ni de tous les dirigeants de ce pays qui ont décidé de se soumettre au système et qui seront de toute façon confrontés à des contradictions telles qu'ils ne pourront que continuer dans une direction pro-système pour sauver leurs privilèges et leur pouvoir, qu'ils combattront l'exigence de socialisme et de démocratie qui est inhérente à la situation.

Ce sont  des souffrances et des reculs sociaux et politiques  que nous prépare ce gouvenement parce qu'il poursuit l'oeuvre du précédent gouvernement de droite : ne pas le dire maintenant , ne pas alerter les gens serait les tromper. Il n'y aura jamais de conciliation possible entre les intérêts du grand capital et  ceux de la grande masse des citoyens, ceux du développement de nos entreprises et de nos emplois : c'est l'une des grandes leçons de l'histoire. L'oublier serait suicidaire. L'avenir appartient à la démocratie réelle et non plus formelle et à la socialisation de l'économie par l'appropriation par les citoyens des grands moyens de production et d'échange ainsi que par le développement des coopératives autogérées lié à un système d'éducation et de formation fondé sur une le développement de la personne considéré comme le but de la société et non plus fondé sur le calcul égoïste visant à l'accumulation privée du capital.