Avec une pochette en forme de clin d'oeil au "Master Of Reality" de Black Sabbath, les anglais d'Electric Wizard tirent un coup de semonce en préambule à l'arrivée d'un huitième album en 2013. Au menu : mur de fuzz, distorsions à go-go, pédale wah-wah déjantée, vocaux plaintifs et orgue hanté pour un Ep vinyle qui prône la légalisation des drogues et du meurtre ("Legalise Drugs And Murder", Rise Above Records). Avec un tel titre, on est en droit de se demander si la bande du Dorset (Angleterre) ne va pas mal tourner comme les disciples de Charles Manson à la fin des années 60. Mais, on ne doute pas que tout ceci soit purement du "folklore" pour attirer le chaland et choquer le bourgeois. Côté musique, nous sommes dans la continuité de "Black Masses" (2010). Le titre phare est un monstre de doom 70's dont l'ambition est de "provoquer une forme de catharsis dans la tête de l'auditeur" (dixit le groupe). En face B, "Murder And Madness" distille un parfum de souffre avec son piano fracassé et ses paroles chuchotées, incompréhensibles, un peu à la manière des Goblin dans les films de Dario Argento. Le groupe cite d'ailleurs les BOs de Giallo des seventies comme influence. Début octobre, le magazine anglais Terrorizer sortait son numéro 228 avec le Ep au format cassette et sous blister. En plus des deux titres du Ep vinyle, on pouvait retrouver deux nouvelles compositions : "Lucifer (We've Gone Too Far)" et "Our Witchcult Grows". A suivre dès l'année prochaine...
Elvira Santa
www.myspace.com/electricwizarddorsetdoom
Electric Wizzard, Legalise Drugs And Murder, video audio
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