Photographie : Lithographie originale de la série « Croquis d'hiver » extraite du journal Le charivari publié en 1858 : « La crinoline en temps d'hiver. - Ma belle dame..... faut-y vous donner un coup d'balai ? ..... »
Depuis le XVe siècle, les manières de rendre plus amples les robes portent divers noms : le vertugadin,
le panier, la bêtise, le boute-en-train, la culbute, la gourgandine, la crinoline, la tournure, le faux-cul sont quelques-uns de ces termes auxquels on peut ajouter : le tâtez-y, le
laisse-tout-faire, le mensonge de Paris, la gondole, le cadet, le panier à bourrelet etc.
Photographie : Page de 36 x 25,5 cm de L'Illustration, journal
universel du 27 décembre 1856. Première page d'un article intitulé « Origine et histoire du jupon dit Crinoline » qui commence par quatre représentations : « Le vertugadin »,
« Le panier », « La bêtise » et « La crinoline ». Voici le début de cet article : « Les gens superficiels qui s'indignent, au nom de l'art et de la forme défigurée,
contre les artifices de la toilette, ignorent sans doute que, pour trouver l'origine et les premiers usages de la plupart d'entre eux, il faut remonter l'histoire jusqu'aux peuples artistes de la
Grèce et de l'Italie antiques. Quand la jeunesse ou la nature ne soutenait plus la gorge des femmes athéniennes, elles y suppléaient par un corset ; à Rome, les élégantes patriciennes
donnaient de l'ampleur à leurs robes en les étageant de riches volants ... »
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