Peter Pan enlève Wendy et ses frères. Il les conduit au Pays Imaginaire où il règne en maître sur les enfants abandonnés. La lutte contre le Capitaine Crochet est sans merci. La jalousie de la fée Clochette est sans pitié pour Wendy… Et le dévouement de Wendy pour les enfants sans mère est sans limite.
Jusqu’à présent je ne connaissais de Peter Pan que la version animée de Disney, Hook ou encore le film sur J.M Barrie, Neverland. Il était donc temps que je me penche sur l’oeuvre originale.
Moi qui pensait être en terrain connu c’était sans compter sur la plume et le style de J.M. Barrie. Loin de l’aspect fleur bleue et très politiquement correct de Walt Disney, ou complètement fantasque de Hook, le Peter Pan original se veut plus sombre qu’il n’y paraît.
Ce fut donc pour moi une redécouverte totale de cette oeuvre qui part beaucoup d’aspect à marqué mon enfance et ma vie de jeune (oui parce que je le suis encore) adulte.
J.M. Barrie nous offre un portrait assez sévère de la petite bourgeoisie Londonienne et le portrait de la famille Darling se veut beaucoup moins sympathique que dans la version cinéma. On est loin du conte de fées.
C’est dans ces détails et dans la description des personnages et de leurs sentiments que le génie de Barrie fait son oeuvre. Il permet ainsi de conserver l’intérêt des plus jeunes comme des adultes en offrant bien plus qu’un simple récit fantastique.
Ce nouveau voyage à Neverland a été un régal et m’a donné envie de revoir Hook et la version de Disney. Mais en attendant, le Capitaine Crochet a fait son apparition dans Once Upon a Time et j’ai hâte d’en apprendre plus sur lui (même si Peter Pan semble absent) !
Cette lecture entre dans le cadre de The Thursday Next Challenge lancé par Blog d’Alice.