Merlin // Mini-series. Episode 2. Live II : Le secret de Brocéliande.
FINAL PART
Après m'être enfilé la première partie de cette horreur, je ne pouvais pas louper la suite historie de me flageller une seconde fois. Outre les effets spéciaux toujours aussi dégueulasses
(certaines sont pourtant plutôt correct si l'on compare à Once Upon a Time). Mais cet épisode était tout de même assez bringuebalant. Je ne comprends toujours pas l'engouement de la presse
télévisée pour ce téléfilm. Surtout quand l'on parle d'une ambition visuelle. Alors certes, en France on préfère nous offrir des comédies de terroir au camping dans des décors naturels. Sauf que
la relecture de Merlin, qui aurait pu être amusante si seulement elle avait exploité tout son potentiel, fini en gloubiboulga pour handicapés mentaux. Je pense qu'il faudrait d'ailleurs que je
fasse un nouveau test de mon Q.I., j'ai peur d'avoir perdu des neurones à voir Merlin s'amuser alors qu'il n'a plus de pouvoir. Remarquez, ce n'est pas plus mal puisque Gérard Jugnot fait moins
de gestes ridicules. Cela est laissé à Viviane qui nous invente le lave vaisselle. La blague aurait pu être drôle mais malheureusement elle tombe à plat car Gérard Jugnot est devenu un acteur
pantouflard.
Outre le fait que j'ai trouvé assez drôle de voir Marilou Berry couverte de boue ou encore s'énerver pour un rien et gifler un petite fille, le tout manque encore une fois de finesse. Le tout
s'enchaine assez lourdement, et le sens n'est surement pas ce qui comptait pour les scénaristes de la série. Je regrette bien évidemment qu'ils n'aient pas été plus loin dans leur relecture et
notamment dans l'humour. Il y avait tellement de choses à faire, surtout dans le registre du potache mais TF1 préfère produire des comédies familiales pompeuses et fumistes. Merlin tire assez
rapidement sur l'ambulance en enchainant les scènes comme des perles sur un collier sans vraiment penser à ce qu'elles soient cohérentes. Le but est à mon avis de nous faire visiter une tonne de
lieux différents en un minimum de temps. L'apparition de Lancelot sous les traits de Jean Baptiste Maunier n'était pas non plus une bonne chose. Pourquoi ? Parce que l'acteur est tout
simplement niais dans ce rôle là. Il a surement accepté ce rôle uniquement pour retrouver Jugnot avec qui il avait joué quelques années auparavant dans le succès français surprise : Les
Choristes.
Note : 1/10. En bref, encore une fois, Merlin avilie la fiction française de tant de niaiseries.