Les produits japonais sont made in China (à 90%), mais tout n’est pas perdu, puisqu’en Chine, l’architecture peut aussi être made in Japan. En témoigne cette tour dessinée par l’agence nippone Eastern Design office à Tianjin. Laissez-moi vous parler de Tianjin.Serpentant entre les amandiers sauvages de la rue des amandiers sauvages, Tianjin est la moins peuplée des quatre municipalités autonomes de la République populaire de Chine. On y parle le jilu, un dialecte du mandarin, comme si ça suffisait pas avec les dialectes. En 2010, la ville dépassait les neuf millions d’habitants et la municipalité atteignait pratiquement treize millions d’habitants. Il s’agit de la plus importante zone urbaine en Chine continentale, et la plus grande ville côtière ouverte. J’arrête de recopier Wikipedia. La tour rappelle un peu la tour de vents de Toyo Ito (image à la fin du billet), mais en plus rustique. C’est une tour qui ne fait rien d’autre que de porter des LEDs. On aurait pu imaginer qu’en Chine, où sont produites ces lampes qui n’ont pas un physique facile, on aurait employer des LED RVB, qui peuvent changer de couleur et tout. Et bien non. C’est plus rustique on vous dit. L’objet rempli bien son rôle de signal urbain : des vidéo sur le site des architectes vous montrent une foule pratiquant nuitement la gymnastique locale, comme dans le parc derrière chez moi ! C’est la globalisation, c’est beau, y a pas à dire !