Homeland // Saison 2. Episode 6. A Gettysburg Address.
Après l'intense épisode qu'était "Q&A", forcément il était difficile de faire mieux cette semaine mais ce n'est pas pour autant que Homeland délaisse ses personnages et encore moins les
surprises. La première partie de l'épisode a su nous préparer à la nouvelle dimension de la série. En effet, Carrie demande à Brody d'entrer en contact avec Roya. Le tout est évidemment fait pour
obtenir de nouvelles informations. On ne peut pas dire que cela ait réellement été fructueux pour elle et son équipe puisque sept agents vont perdre la vie dans une attaque assez violente. J'aime
bien cette première partie de l'épisode où l'on voit Carrie mener les opérations façon surmenage. Et puis on peut dire qu'ils ont mis les petits plats dans les grands afin de séduire les fans de
24 dans cette scène absolument magique sur le terrain. J'adore ce genre de moments où l'on perd un suspect et l'on ne sait rien du tout ce qu'il se passe autour de nous. J'ai hâte de voir la
suite de la saison rien que pour ce genre de moments là (en plus de la performance de Damian Lewis et Claire Danes bien évidemment). En tout cas, Homeland n'oublie pas de nous laisser bien assis
au fond de notre fauteuil et c'est tout ce qui compte.
L'épisode se permet donc de faire évoluer la tension à un second niveau dans la seconde partie de l'épisode. C'est là que la grande tuerie va avoir lieu. Elle arrive comme un cheveu sur la soupe,
sans que l'on ne soit préparer et j'adore ce genre de surprises. C'est tellement loin de ce que l'on peut imaginer de la part de cette série que finalement on prend littéralement son pied. Et
encore, ce n'est pas tout car Roya est bien plus maligne que l'on ne pourrait le croire. Celle qui avait l'air d'être dans l'ombre de Brody au début de la saison prend de plus en plus ses aises
et nous offre par la même occasion des moments bien plus pertinents par la suite. Je me détecte donc en toute logique de chacune de ces scènes où elle semble tellement froide finalement. Mais
aussi tellement suspicieuse. On dirait qu'elle sait que Brody est un triple agent. Je le sens. Mais elle ne peut pas faire long feu dans la série (l'indice de la main pourrait bien la mettre sur
la piste). De son côté, Dana me rappelle Kim Bauer. Et pour moi ce n'est pas une mauvaise chose. Je sais que beaucoup critiquent cette histoire en parlant des "heures sombres de Kimi" mais ce
n'est pas mon cas.
Note : 8/10. En bref, toujours soignée, la série plonge le téléspectateur dans quelque chose de différent et de beaucoup moins paranoïaque ou claustrophobe. On se rapproche donc
plus du drama en lui même. Un choix scénariste intéressant qui met une fois de plus en valeur le jeu de son casting.