Le plus grand salon français dédié à l’univers vidéoludique a ouvert ses portes mercredi dernier au public. Toujours confortablement installé à la porte de Versailles à Paris, le Paris Games Week cuvée 2012 ne s’est rien refusé pour cette troisième édition. Toujours plus gourmand, le salon crée et tenu par le SELL, le Syndicat des Editeurs de Logiciels et de Loisirs, a déménagé une fois encore pour retrouver son pavillon originel : le hall 1 du parc des expositions. Comme l’année dernière, le salon occupe une superficie dépassant les 24 000m². Dans cet espace, on retrouve une cinquantaine d’exposants. GamersLive était présent pour vous sur le salon et vous dit tout ce qu’il faut savoir sur cet événement vidéoludique national !
Le concept du Paris Games Week est simple : pendant cinq jours, le SELL invite aussi bien les joueurs que les curieux à venir essayer les dernières nouveautés des éditeurs. On retrouve ainsi des jeux déjà disponibles, des titres qui verront le jour d’ici Noël, mais aussi d’autres qui ne débarqueront pas avant l’année prochaine. Ainsi, les visiteurs du salon peuvent de cette manière tâter le dernier Call of Duty (Black Ops 2), le quatrième volet de la série des Halo, le prochain Tomb Raider ou encore le très attendu Metal Gear Rising. Mieux encore, il est possible d’essayer en avant-première la dernière console de Nintendo, la Wii U. Celle-ci est présente aussi bien sur le stand d’Ubi Soft que dans le carré réservé à Nintendo qui, pour éviter la cohue, a limité l’accès au (grand) stand exclusif à sa nouvelle console. Pour entrer dans l’espace, il suffit de prendre un ticket où un horaire de passage est indiqué : sachez cependant que dès dix heure du matin, ils donnent déjà des papiers jaunes vous invitant à revenir deux heures plus tard… Si l’attente est longue, elle est au moins apaisée par le fait qu’il est possible de se promener tranquillement pendant ce temps dans le salon. La précision peut vous sembler anodine, mais elle est en réalité importante : grâce à ce papier, vous n’aurez pas à attendre bêtement deux heures devant le stand votre tour. Cependant, ce si précieux temps, vous allez très probablement le perdre ailleurs. En effet, le Paris Games Week est un salon qui cultive la patience de ceux qui veulent le parcourir. Vous voulez jouer à Black Ops 2 ? Si oui, préparez vous mentalement, l’attente moyenne avoisine les deux heures trente pour une dizaine de minutes de jeu. Cette attente, on la retrouve également auprès du stand, caché comme celui de Call of Duty, de Halo 4. Rassurez-vous, le Paris Games Week n’est pas inaccessible pour autant. Les grandes licences sont peut-être difficiles d’accès, mais si on analyse la situation avec un peu de recul, on remarque que ce n’est pas si mal finalement : pendant que les joueurs attendent pour jouer à un jeu, vous avez plus de chance de pouvoir en essayer plusieurs autres ! Faisons d’ailleurs ensemble le tour du propriétaire.
Le Paris Games Week se découpe en deux grandes parties. Le coeur du salon se trouve bien évidemment dans la première, c’est là que l’on retrouve les éditeurs et les constructeurs. Chaque entreprise met à disposition des joueurs plusieurs bornes où ceux-ci peuvent essayer différents titres. Pour attirer l’attention, les éditeurs n’hésitent pas à enjoliver et à animer leur stand. On peut ainsi jouer à LittleBigPlanet Karting dans des petites voitures en bois du côté de chez Sony, prendre la pose près de Kratos ou d’un Angry Birds et danser avec d’autres personnes sur la scène Dance Central 3. Le salon ne manque pas de vie. Il y a toujours quelque chose à faire et ou à voir. Cependant, on remarque quand même une petite faiblesse par rapport à l’année dernière : le salon semble un peu moins « clinquant », moins « explosif ». L’ensemble est plus sobre. Il suffit de voir le stand de Microsoft pour s’en convaincre. Tout simplement transparent. À côté de ça, on peut voir un Ubi Soft en excellente forme, un Electronic Arts élégant, un Konami qui fête avec classe les 25 ans de la série Metal Gear Solid en partenariat avec MO5 ou encore un Square Enix qui se paye le luxe d’avoir sa propre scène pour présenter en grande pompe ses prochains gros titres. Si vous venez avec un enfant, sachez qu’il aura lui aussi le droit à son petit espace : le Paris Games Week Junior.
Dans la deuxième partie du salon, on retrouve des exposants tiers : des sites, des vendeurs, des écoles, un espace sport (BMX, skate, roller) et une grande scène réservée à l’ESWC (la coupe du monde des jeux vidéo). Dans cet espace, les visiteurs peuvent discuter avec des professionnels du jeu vidéo, des journalistes, des « célébrités » vidéoludiques comme Marcus ou encore assister à des tournages en direct via le stand de la chaine GameOne. Si vous souhaitez travailler dans ce secteur, n’hésitez pas à faire un tour au Forum des métiers du jeu vidéo. Cette seconde partie du Paris Games Week est plus humaine que la première, c’est un espace de discussion et de réflexion autour du jeu vidéo.
Vous l’aurez compris, le Paris Games Week est un salon varié et animé plutôt décomplexé. Son optique semble clair : rassembler. Il offre aux fans du milieu une chance d’essayer en avant-première des titres qui ne paraîtront pas avant l’année prochaine et aux néophytes une occasion de s’intéresser à l’univers vidéoludique le temps d’une journée chargée. Cette édition 2012, plus ouverte et sobre, affiche bien la volonté du SELL de promouvoir le jeu vidéo et, autant le dire clairement, ce n’est pas pour nous déplaire tant le résultat est satisfaisant. Le Paris Games Week est bien parti pour rester.
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