Retour à la case de départ ! Je termine par un petit article résumant les points les plus intéressantsdu numéro 51desDOSSIERS DE LA RECHERCHE intitulé « LES POLES ENJEU PLANETAIRE »
1 /Je tiens pour acquis quel’accélération de la fonte des pôlesn’est pas réfutable ….Elle n’est malheureusement pas encore , à mon avis ,décriteavec assez decollecte de données sur lesvariations de courantsqu’elle va entrainer… Qu’il s’agisse des modèles et des moyens calculsallemands , français ou américains ne change rien à l’affaire…..
2/ L e magazine insiste surle dégel des zones terrestres polaireset la désorption du méthane par les pergélisols.Il y aurait ainsi une auto accélération par le pouvoirabsorbant infra rougedu CH4. Or une tonne deCH4a le même pouvoir de réchauffement que 23 tonnes deCO2 ! LA CARTE QUE JE NE VOUS MONTRE PAS montre que la moitié du stock de carbone organique souterrain de la planèteserait emprisonnée dans les sols de l’arctique( Sibérie et nord canada )
3 /L’Arctique s’ est réchauffé 2 à 3 fois plus vide que le restant de la planète en 150 ans…Les conséquences en sont déjà indéniables sur la faune et la flore. les débits des fleuves côtiers augmentent :2% en moyenne tous les 10 ans pour 3 fleuves russes mesurés ….LES VOIES ARCTIQUES DEVENANT NAVIGABLESsuscitent des enjeux et des rivalités territoriales, d’autant que l’Arctique recélerait 30% DU GAZ et 10% DU PETROLEà découvrir..MAISCES RESSOURCES SERAIENT OF SHORE A 500 M AU DESSOUS DU NIVEAU ACTUEL
4/Sur les divers scenarii possibles dans une cinquantaine d’années et qui oscillent entre un exhaussementdu niveau marin côtier allant de 1-2 mètresjusqu’à 5-7 mètres, là je suis résolument d’un pessimisme noir !Le recours actuel au gaz et hydrocarbures de schistes, au lignite et au combustibles carbonés en généralne faiblira que par leur manque globalpar rapport aux besoins de consommation …. Et la compétition acharnéede la courseà l’énergie ,elle, ne faiblira pas ….Par conséquent il ne m’étonnerait pas du tout que lescartes de prévision européennes que je vous avais montré et qui faisaitsubmerger à 100 ans FLANDRE ET HOLLANDEet des tas de régions a altitude faiblene soient pas invraisemblables ; mais le magazine n’en parle pas
De plus, dans la revue Science en mai 2011, Stefan Rahmstorf, climatologue, constatait que les courbes de températures et du niveau marin continuaient à suivre les hautes et très hautes limites des projections du GIEC 2001, c'est-à-dire le scenario le plus pessimiste, toutefois la durée étudiée (environ 15 ans) ne permet pas de différencier une tendance à long terme de la variabilité naturelle du climat.D’aucune trouveront cela peu propice pour persuader et agir !
Peu après (mai 2011), Jim Hansen (NASA) estimait que l'approche semi-empirique de Rahmstorf sous-estime encore le phénomène, car dans les interglaciaires précédent des traces de montées de plusieurs mètres par siècle ont été enregistrée par la géologie . Si la vitesse de fonte de pôle nord était stabilisée, c'est donc à une élévation marine d'environ 5 m qu'il faudraitattendre en 2100. Il estime aussique les scientifiques s'autocensurent parce qu'ils n'ont pas encore toutes les preuves pour convaincre les mediaet les gouvernements .
. Selon le Pr Kenneth G. Miller , si l'on compare la situation de la Terre du XXIème siècle à celle du Pliocène(période marquée par une eustasie importante), ce sont 12 à 22 m de hauteur d’eaux marines qui auront recouvert les terres les plus basses au début du prochain millénaire, si la température moyenne de la terre n'augmente effectivement pas de plus de 2 °C (scenario optimiste retenu par la communauté internationale). À cause de la fonte des glaces et de l’expansion thermique des mers, les océans menaceraient alors les terres aujourd’hui (2010)
« Cette montée des océans inondera les côtes du monde entier et affectera environ 70 % de la population mondiale » dit H. Richard Lane (Directeur de programme à la division Géologie de la National Science Foundation, ). Shanghai, Le Caire, Londres ou La Nouvelle-Orléans seraient alors totalement englouties sous les eaux, et le Bangladesh, le Cambodge ou les Pays-Bas, une grande partie de la Belgique et du nord de la France seraient effacée des cartes. La réalisation de ce scénario (qui, avec + 2°C n'est pas le plus alarmant) obligerait l’humanité à densifier ses populations sur des territoires toujours de plus en plus petits……
JE VOUS PASSE DEUX PHOTOS . LA 2ème CORRESPOND A UNE SUBMERSION DE 1 M , LA 1ere VOUS SITUE LES ALTITUDES BASSES DES TERRES EUROPEENNES