Les Modern Borders en concert à la galerie Stimultania
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Modern Borders : Dans un bar. On s'est trouvé par le biais d'amis communs sur Londres. Jean venait d'arriver à Londres pour essayer de rencontrer des gens avec qui faire de la musique. Asher devait aller faire une répète avec le groupe avec qui il jouait ce soir-là, il avait donc sa batterie avec lui. On a parlé musique et assez naturellement on s'est dit qu'on devrait essayer de faire de la musique ensemble.
Qu'est-ce qui vous a donné envie de faire de la musique ensemble ?
Modern Borders : La première fois qu'on s'est rencontré, tout coulait de source. Après notre rencontre, on a fait des essais chez Asher. On s'est très vite mis à la composition, Feel The Same est la première chanson qu'on a fait ensemble. On a été très surpris de voir à quel point c'était naturel de composer ensemble. Tout était très facile, ça ne ressemblait pas à du travail, on s'amusait. On a eu pas mal d'encouragements, donc on a simplement continué sur cette voie. Il n'y a pas de prises de tête lorsqu'on écrit, tout s'équilibre. L'un inspire l'autre, et on aime tous les deux expérimenter.
Alors justement, comment se répartit le travail de composition au sein du groupe ?
Modern Borders : Beaucoup par chance, en essayant de s'amuser. On peut assez facilement inverser les rôles (Asher peut facilement se retrouver au synthé pour trouver une idée et vice versa...). On aime bien s'amuser avec les sons et crée de jolies mélodies.
Quelles sont vos sources d'inspiration ?
Modern Borders : Elles sont vraiment multiples. On recherche pour le moment des sons psyché, et on aime beaucoup l'univers spatial, la science-fiction, la psychologie de l'univers. Pour nous, l'univers spatial est la réponse visuelle à la musique psyché et on essaye de faire transparaître ça à travers notre musique, c'est un paysage sonore visuel. David Bowie a utilisé largement cette thématique, mais aussi Kraftwerk. C'est comme si ce thème, cette influence a été oubliée trop vite, on essaye d'y revenir.
Les gens qu'on écoute aujourd'hui sont John Maus, Chairlift, Girls, des artistes qui se créent des mondes, et presque des personnages.
Racontez-nous l'origine de votre nom.
Modern Borders : On aime beaucoup l'idée d'essayer d'être moderne, c'est à dire de faire de la musique qui soit "actuelle". On aime cette problématique : comment faire des choses modernes... Tous les artistes se posent cette question. Il n'y a pas vraiment de réponse, seulement des gens qui essayent d'exprimer quelque chose qui soit suffisamment fort de sens et de sentiments. L'idée aussi de traverser les frontières des genres musicaux est importante. Et lorsqu'on lie les deux, ça traduit aussi le fait que l'on vient tous les deux de pays différents.
Justement, qu’y-a-t-il de plus français ou de plus anglais dans vos compositions ?
Modern Borders : Jean a peut-être un peu plus d'influences sur le côté électro (French Touch...Zdar tout ça...hihi). Tandis que Asher a un côté un peu plus pop anglaise, avec une touche R'n'B.
Et pour finir, quels sont les groupes londoniens que vous recommandez en ce moment ?
Modern Borders : On vous recommande un groupe vraiment cool qui s'appelle Coves (qui est sur le Label Cross Keys Record avec qui on travaille [et dans la playlist d'août, ndrl]). Leur chansons sont géniales et en live, c'est très puissant. On écoute un tas de groupe qui traînent dans le coin. Elephant, Trailer Trash Tracys, Connan Mockasin... Et une chanson qu'on a bien aimé de Sunless '97 Body Weather.
Les Modern Borders seront en concert à Strasbourg le 16 novembre à la Laiterie, en première partie de Wax Taylor. En attendant, vous pouvez les rejoindre sur Facebook et écouter leurs derniers titres sur Soundcloud.
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