Un Jésus drogué ? Un prêtre pédophile ? Mahomet en basket ? Mitt Romney en pleine infidélité ? Mais qu’ont donc montré les No Doubt dans leur dernier clip qui les ait poussé à s’auto-censurer ?
Et bien, rien. Ou pas grand chose.
Gwen Stefani est habillée en Indienne (native américaine) et ensuite, c’est à peu près tout. Près de quatre minutes d’un film mignon, comme une histoire d’enfant.
Et c’est ça le soucis. Le film draine des stéréotypes selon les descendants des premiers occupants du continent.
Les stéréotypes, c’est moches. Ils mènent facilement à la ségrégation sous toutes ses formes.
Mais les stéréotypes dans le fiction, ça fait juste une mauvaise fiction.
Et si ce choix faisait jurisprudence ? Alors, il faudrait débuter chaque clip, chaque court, par la mention : « attention, ceci n’est pas un documentaire historique ».
Par contre, l’interdiction du stéréotype permettrait peut-être de diviser par deux les sorties ciné.
Un monde où les minorités passent leur temps à se défendre de tout et surtout de rien, c’est un monde de parano. Et les paranos font les pires meurtriers.
Et dire qu’à l’heure où nous écrivons ces lignes, il n’y a pas (encore) de mormon à la Maison Blanche.