De gauche à droite: Tristan Cabral, Emmanuelle K., Jean Joubert et André Chenet pendant le Festival « Les Fous du Loup » (mars 2012)
Emmanuelle k. vue par l’éditeur Dominique Bernard * :
Au sens propre, un être hors du commun.
Elle voyage sans préjugés par les chemins de la vie, le mot aventure lui convient. Elle dérive avec les rêves, s’éclaire chez Arthur Rimbaud, André Breton, Antonin Artaud, respire avec Bakounine et Debord, chante et joue avec l’imaginaire populaire autant que savant. Puissamment cohérente, elle ouvre le champ du possible, pense juste, dit précis, parle et agit sincère. Un bonheur.
Farouchement indépendante, solitaire et solaire, familière du silence et heureuse de faire exploser la joie, elle est, au hasard de la vie, une créatrice insaisissable : poète – donc philosophe – et musicienne – diseuse et chanteuse – mais aussi metteur en scène de spectacles et réalisatrice de films expérimentaux et documentaires dont les sujets s’imposent à elle.
Passionnée avant tout, amoureuse par nature, révoltée par nécessité, son oeuvre écrite lui ressemble. En construction et en extension permanente, exigeante et élaborée jusqu’aux abords de la perfection, elle découvre et parcourt une grande variété de continents :
* le récit onirique avec mélusine,
* la perte de tout repère, le combat et la révolte comme sauvegarde avec
Quand l’Obéissance est devenue Impossible : I-Vertige de l’Ecart,
II-Les Brutes, III-L’indépendance du Sourire, IV-Les Chemins du Désir,
Et, en cours d’écriture :
* le conte courtois avec L’Oiseleur,
* la satire métaphorique comme aventure initiatique avec Psitrouille,
* l’amour et la liberté mêlés, paradoxe vital avec La mariée mise à nu.
Le Krill s’honore de sa confiance, sans laquelle rien n’aurait été possible.
« Il y a dans l’œuvre d’emmanuelle k. cette authenticité qui tend désormais à disparaître… Nous sommes ici à contre-courant de la quête d’une notoriété vide… »
Raoul Vaneigem (2007) &baba;