LE TOMBEAU DE COUPERIN
Un jour j’irai moi aussi me réfugier
Par le chemin orchestré des histoires que j’invente
Dans le tombeau renouvelé de Couperin
Chaque fois embaumé de mes rêveries solitaires
Surtout quand je suis accablé de tristesse
Au milieu de l’enclos
Où se rencontrent vivants et défunts poètes
Où s’épousent et fusionnent
Les sortilèges du passé la magie du présent
Et l’incertain cristal dont vibraient
Nos attentes déçues.
Jean Botquin