Ma semaine télé du 29 octobre au 4 novembre

« Quand je lis un journal maintenant, je suis désespérée. J’ai renoncé à regarder les informations à la télévision. Il y a tant de méchanceté partout. Des enfants mettent le feu à d’autres enfants, des hommes adultes jettent des bébés depuis un second étage, viols, tortures, terrorisme, de vieilles gens battues à mort et volées… » Anne Tyler Le Voyageur malgré lui 

Lundi sur France2 je retrouve Castle toujours ponctuel au rendez-vous. Un épisode dramatiquement intense où Kate, enquêtant sur un tueur fou à New York, doit affronter son traumatisme non encore dissipé qui remonte à la Saison précédente lorsqu’elle fût très gravement blessée par la balle d’un sniper. Excellent épisode ce soir.

Je ne m’attarde pas sur le générique et je zappe presto sur ARTE afin de prendre en cours de route Les hommes du président, le superbe film d’Alan J. Pakula (1975) avec Robert Redford et Dustin Hoffman, retraçant l’affaire du Watergate impliquant Nixon. Un autre de ces films que j’ai vus cent fois mais dont je ne me lasse jamais. Quelle soirée.

Mardi sur TF1 c’est au tour du Mentalist de faire son numéro hebdomadaire. Un épisode pas trop mal avec une plume dans le rôle de la baguette magique et le retour de John Le Rouge dans les dernières minutes afin de nous appâter pour revenir la semaine prochaine. Salauds de scénaristes, vous avez réussi votre coup !

Mercredi football avec la Coupe de la Ligue. Ca débute en fin d’après-midi sur France2 avec Nice/Lyon. Certains ont dit que la défense lyonnaise n’avait pas mouillé son maillot, de mauvaises langues puisque tous les joueurs sont sortis du terrain trempés comme des soupes par les trombes d’eau tombant sur le stade, par contre il est certain que les lyonnais ont pris l’eau, torchés en dix minutes, ils s’inclinent 3-1 et sortent de la compétition. Gone, gone, gone… 

Plus tard sur France3 ça continue avec PSG/Marseille. La chaîne ne mégote pas sur les précisions et fiches techniques puisque en plus de la composition des équipes et du nom des arbitres, nous avons aussi droit à la taille et au poids ( !) de l’homme au sifflet. Ce détail a-t-il eu une incidence sur sa décision sévère d’accorder un penalty couplé à une expulsion au PSG ? Toujours est-il qu’après ce coup du sort les phocéens ont couru après le score sans jamais le rattraper, s’inclinant logiquement devant des parisiens (2-0) qui avait le Bodmer avec eux !

Jeudi sur ARTE pour suivre les derniers épisodes d’Ainsi soient-ils. Le bilan global reste mitigé même s’il est tout à fait honorable. Disons que j’attendais mieux. Si les cadres de l’Eglise étaient parfaits dans leurs rôles et intrigues, les séminaristes (dont deux d’entre eux ressemblaient à des chanteurs connus : M et Raphaël) faisaient retomber le soufflé. Les voix du Seigneurs sont impénétrables et les goûts du téléspectateur pas plus compréhensibles. 

Vendredi sur France2 avec Deux flics sur les docks. J’avais déjà eu l’occasion de voir plusieurs téléfilms avec les deux héros récurrents joués par Bruno Solo et Jean-Marc Barr, des policiers pas très speed ni très excités comme le sont leurs confrères des autres séries. Ce soir, le scénario n’était pas mal du tout, un type écrabouillé par un téléphérique, des photos pédophiliques et un employé de morgue déployant ses talents pour dissimuler un cadavre, des ingrédients bien mis en scène pour me faire passer une soirée agréable.

La semaine s’achève dimanche soir sur France3 avec ma dose hebdomadaire des Enquêtes de  Murdoch. Tous les acteurs sont sympathiques et il se dégage de cette série une douce odeur passéiste ou démodée qui me sied à merveille.

Une semaine de télé qui alliait quantité certaine et qualité correcte. Je n’ai pas zappé à droite et à gauche comme parfois, j’ai regardé les programmes jusqu’au bout sans jurer comme un diable contre la connerie des chaînes. Suis-je devenu un téléspectateur adulte ou bien ai-je sombré dans le crétinisme aveugle ? Seul l’avenir nous le dira.