Fruits Basket, Tome 3 de Natsuki TAKAYA

Publié le 04 novembre 2012 par Melisende


Fruits Basket,
Tome 3

de
Natsuki TAKAYA  Delcourt,
2006, p. 190
Première Publication : 1999
Natsuki Takaya est une dessinatrice japonaise de manga
née le 7 juillet 1973 à Shizuoka, au sud de Tōkyō.
Au Japon, Fruits Basket (qui peut signifier "corbeille de fruits")
sort par chapitre dans la revue japonaise appelée Hana to yume.
Par la suite les chapitres sortent sous forme de volumes reliés.
La parution de la série s’est terminée au chapitre 136.
Fruits Basket comporte 23 tomes.
Il existe aussi un anime de 26 épisodes basés sur
le début du manga (les 6 premiers volumes).

  Tome 1
Tome 2
ohru, mignonne et courageuse lycéenne, vivait sous une tente dans les bois. Recueillie pour ses talents en matière de travaux ménagers par la famille de Yuki Sôma, un de ses camarades de classe, Tohru vit maintenant entourée de garçons dans une grande maison. Mais ce qu'elle ignore, c'est que la famille Sôma est victime d'une malédiction secrète. Certains de ses membres se transforment, dans des circonstances particulières, en un des douzes animaux du zodiaque chinois ! Avec d'aussi étranges personnages, la nouvelle vie de Tohru va lui réserver de nombreuses surprises.
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Je pense que cette chronique sera assez courte. Je ne regrette pas d’avoir pris la décision de chroniquer chaque tome un par un des séries de mangas ou de bande-dessinées que je suis, mais cette fois-ci, contrairement aux autres fois, je n’ai pas grand-chose à dire.
’avais vraiment adoré les deux premiers tomes de Fruits Basket et en avais fait des coups de cœur. J’abordais donc ce troisième tome assez confiante et très curieuse de découvrir la suite des aventures de Tohru auprès de la famille Soma. Je n’ai évidemment pas détesté ma lecture (je pense que ça n’arrivera jamais avec cette belle série) mais j’ai tout de même trouvé ce tome en deçà des précédents. Et j’espère que le suivant sera à nouveau un coup de cœur…
Si ce tome m’a un peu moins emballée c’est que, concrètement, il ne s’y passe pas énormément de choses. Enfin si, évidemment, mais pas des avancées majeures et / ou très marquantes. Les petits épisodes s’enchaînent, le lecteur est propulsé dans la vie « quotidienne » des héros : c’est la fin de l’année, l’école organise une course d’endurance et c’est l’occasion pour Kyô de se mesurer à Yuki qui, ce jour-là, n’est pas vraiment en grande forme. Dans ce troisième opus, on passe également une journée et une nuit dans un établissement thermal de la famille Soma ; c’est le cadeau des garçons (notamment Momiji) à la gentille Tohru, pour la remercier des présents qu’elle leur a faits quelques jours plus tôt, lors de la Saint-Valentin (apparemment, au Japon, c’est l’occasion de gâter tous les gens qu’on aime, pas seulement son « partenaire »). Tous ces petits moments, tous ces petits tableaux sont tendres et émouvants, mais pas forcément indispensables pour l’intrigue générale.
La seule chose à retenir, véritablement, c’est l’apparition d’un nouveau membre de la famille Soma (celui qui se transforme en vache), du même âge que le jeune Momiji (mais physiquement très différent) : Hatsuharu. Ce nouveau jeune homme semble avoir quelques soucis, comme beaucoup d’autres membres de la famille Soma, pour contenir ses émotions et surtout ses colères… Mieux vaut ne pas être dans les parages quand son côté « dark » prend le dessus sur l’autre…
Tohru reste discrète, effacée et assez « malléable » dans ce tome, mais elle est tellement gentille qu’on ne peut que l’apprécier. Yuki m’a semblé un peu moins présent mais fidèle à lui-même. Kyô avec son caractère de cochon (qui cache en fait une grande sensibilité) continue de m’intriguer et reste mon personnage préféré pour le moment. Shiguré, plus secondaire, est l’élément un peu comique de la bande, toujours en retard dans la rédaction de ses romans et devant échapper à la furie de son éditrice qui le traque jusque chez lui…

Fruits Basket c’est un manga qui offre une grande palette d’émotions et ce tome ne fait pas exception à la règle : tendresse, humour, amitié, mélancolie… Je n’ai rien à lui reprocher, si ce n’est le manque d’éléments très « importants » ; mais je suis consciente que dans une série aussi longue (plus d’une vingtaine de tomes), certains opus sont forcément moins indispensables que d’autres…