De tous les exercices de Douglas Harding, le plus simple et celui qui est à la base de tous les autres, c'est celui du doigt qui pointe.
Notre attention est dirigée vers l'extérieur mais nous négligeons la source du regard. Ce doigt nous reconduit à la source de la vision. En cet instant présent qu'est-ce qui regarde le monde?
Rien. L'espace vide.
Une fois que cet espace est reconnu, la pratique consiste à reposer dans la clarté de la vacuité nue. Il n'y a rien à faire. Juste voir que c'est déjà fait, que l'espace est déjà ouvert.
jlr
Ici à la Turballe, et à La Baule, ce 3 novembre 2012.