Elementary // Saison 1. Episode 5. Lesser Evils.
Alors que Elementary était une série policière correcte lors de ces deux premiers épisodes, elle devient petit à petit une bonne série policière élégante et surtout passionnante. Car mine de
rien, ses deux héros, Sherlock et Watson, parviennent à nous offrir suffisamment de bons moments autour de leurs personnages. Cette semaine, nous avions pour thème The Angel of Death, un tueur en
série qui tuait des patients qui étaient sûr de mourir d'une fin lente et douloureuse. Finalement, ce qu'il fait c'est euthanasier des patients afin de ne pas leurs faire vivre la souffrance.
Mais quand même, cette question soulève évidemment pas mal de questions intéressantes. Au delà de l'affaire de la semaine, nous avons eu droit à quelques moments à Watson. J'aime bien la manière
dont les personnages évoluent dans cette série. C'est souvent touchant mais également bien interprété. Je pense évidemment à Lucy Liu, toujours très juste dans sa relecture du personnage mythique
qu'est Watson. Elle a su lui donner une patte moderne et féminine sans aucun problème (alors que pourtant, cela pouvait paraitre assez bancal au premier abord).
C'est surtout la scène où elle dit au revoir à sa vie d'avant qui était touchante bien évidemment. Elle tourne une page de sa vie (que l'on sera amené à revoir je suppose un jour ou l'autre).
Mine de rien, Miller et Liu parviennent à donner un nouveau souffle aux personnages de l'oeuvre de Conan Doyle. Et pourtant, je n'étais pas forcément partisan de cette série dans un premier
temps. Mais je dois avouer qu'ils savent très bien se débrouiller sans pour autant dénaturer l'origine même de ces personnages. De plus, la modernisation de l'univers n'a rien à voir avec la
modernisation qu'en a fait Steven Moffat chez les anglais du coup, c'est une histoire d'autant plus intéressante à suivre. Pendant ce temps, il y avait donc l'enquête de la semaine. Ce cas était
surement le plus intéressant que la série ait pu nous offrir pour le moment (même si j'ai encore une pensée pour le 1.03 qui reste dans sa globalité mon épisode préféré - et de référence -).
Entre l'introduction (où l'on croit que Sherlock étrangle réellement quelqu'un) et les dix dernières minutes qui nous offre toujours le retournement de situation explicatif de Sherlock, on est
très bien servis.
Note : 6.5/10. En bref, Watson a droit elle aussi à son moment de gloire.