Le nombre de divorces en Algérie ne cesse de croître au détriment des enfants, qui vivent cette étape sociale comme un facteur d’instabilité.
41 000 divorces sont enregistrés chaque année en Algérie d’après le réseau Nada. Une donnée qui inquiète le réseau pour la défense et la promotion des droits de l’enfant et l’Association des oulémas musulmans algériens. Les divorces auraient des conséquences sur l’éducation des enfants vivant dans des familles monoparentales. Ils vivent mal la procédure de divorce, et sont déchirés entre deux foyers et deux éducations ce qui ne leur permet de gagner en stabilité.
Et les divorces algériens ne cessent d’augmenter : le pays enregistre 164.000 cas de divorce entre 2007 et 2010, avec une hausse estimée à 7 % annuellement. Ce sont souvent les femmes qui obtiennent la garde de l’enfant qu’elles doivent élever seules avec très peu de revenus, le problème du versement de la pension étant récurrent. Le réseau Nada estime que ce genre de situation peut mener les enfants à se tourner vers l’échec scolaire, les problèmes de sociabilité et parfois pire, la délinquance.
In Algérie Focus