En septembre dernier, nous avions évoqué l'action du PDG de Bricorama et les incohérences de la législation relative au repos dominical.
Hollande et Ayrault, bricoleurs du dimanche anche.jpg|C|1mondimanche.jpg, nov. 2012))
Nous dénoncions à la fois le chantage à l'emploi de ce patron qui avait été condamné par le tribunal de Pontoise à une astreinte de 30.000 euros par infraction et l'immobilisme du pouvoir.
Cette semaine, l'Humanité informe que :
« La Cour d'appel de Versailles a ordonné mercredi à l'enseigne de bricolage Bricorama de ne plus ouvrir le dimanche en Ile-de-France sans avoir obtenu de dérogation, confirmant ainsi un jugement en première instance. L’enseigne fermera ses 31 magasins ouverts illégalement le dimanche, à partir du dimanche 11 novembre. »
Si nous nous réjouissons de cette nouvelle décision de justice, nous déplorons toujours l'immobilisme de cette gauche au pouvoir qui n'abroge pas les lois sarkozistes, notamment la loi maillié.
D'ailleurs, dans Bricorama : plus que jamais, défendre le repos dominical, Ian Brossat, élu communiste au Conseil de Paris rappelle la position du Front de gauche contre le travail dominical et conclut sa tribune en ces termes :
« A l’heure où François Hollande et Jean-Marc Ayrault se laissent impressionner par le patronat, reculant un jour face aux « pigeons », hésitant le lendemain sur le bien-fondé des 35 heures, j'appelle le gouvernement à résister aux pressions et à défendre le repos dominical. »
Alors, camarades socialistes et environnementalistes, le changement c'est pour quand ?
Un grand merci à notre ami Hubert Le Partageux pour ces illustrations et l'article de L'Humanité.