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Freddy - Chapitre 2 : La revanche de Freddy (A Nightmare on Elm Street - Part 2 : Freddy's revenge)

Publié le 04 novembre 2012 par Cinephileamateur
La revanche de Freddy
De : Jack Sholder.
Avec : Robert Englund, Mark Patton, Kim Myers, Robert Rusler, Clu Gulager, Hope Lange, Marshall Bell, Melinda O. Fee, Tom McFadden, Sydney Walker, Edward Blackoff, Christie Clark, Lyman Ward, Donna Bruce...
Genre : Épouvante.
Origine : États-Unis.
Durée : 1 heure 27.
Date de sortie : 26 février 1986.
Synopsis : La famille Walsh emménage dans une maison restée abandonnée depuis quelques temps à Elm Street. Les adolescents de la rue recommencent à faire d'effrayants cauchemars dans lequel Freddy Krueger tue des enfants, des cauchemars qui malheureusement trouvent leurs répercussions dans la réalité.
Jesse est l'un de ses adolescents possédés dans ses rêves par Freddy. Sa petite amie est la seule à pouvoir l'aider, et empêcher l'ignoble serial killer d'utiliser les cauchemars de Jesse afin de commettre d'autres crimes...
Bande annonce française
"Vous êtes tous mes enfants maintenant."
0.5
La revanche de Freddy
De toute la saga concernant Freddy Krueger, le deuxième volet est celui qui me tentait le moins. Faut dire aussi que je les avais vu il y à pas très longtemps et "La revanche de Freddy", deuxième opus de la saga, est celui qui me laissait les plus mauvais souvenirs dans mon ressenti. Aimant laisser des secondes chances, j'ai quand même malgré tout revu ce film récemment donc afin de continuer mon cycle sur le croquemitaine en espérant que la pilule passe un peu mieux cette fois ci.
Malheureusement, une nouvelle fois ce ne fut pas le cas. Je me suis encore terriblement ennuyé face à ce scénario écrit par Wes Craven et David Chaskin. Quand je vois la puissance du premier film, voir le résultat de ce second opus me ferait presque mal au cœur tant je trouve qu'on n'a pas su exploiter la force du concept que je trouve génial. Là, j'ai juste eu le droit à un teen movie peu passionnant qui traine en longueur et lorsque l’épouvante pointe le bout de son nez, c'est tellement pitoyable qu'on pourrait presque faire son repassage tant on est déconnecté du film.
En effet, j'ai vraiment trouvé ce film pénible avec cette histoire peu passionnante où au final Freddy apparait que très peu et de façon totalement ridicule. Dès les premières secondes je n'y ait pas cru. Les personnages sont énervant et on en oublie vite dans quel film on se trouve. J'ai rien trouvé de bien à me mettre sous la dent pour essayer de me faire passer le temps. C'est pas drôle, c'est pas passionnant, c'est pas horrifiant... juste ennuyeux. A la limite, le seul passage que j'ai trouvé sympathique c'est l'apparition de Robert Englund sans son masque lors de la scène d'ouverture mais au delà de ça, c'est le néant.
Les scènes vides et/ou ridicules s'enchaînent avec une telle facilité qu'on se demande même si il y à eu une quelconque envie de faire cette suite de la part de l'équipe du film le paroxysme allant même jusqu'à voir notre héros (relégués au second plan) sortir d'un corps façon alien, la réussite en moins. Parfois, le gros n'importe quoi peut me faire rire mais là, j'ai même pas réussi à esquisser un sourire ni trouver le moindre amusement devant cette histoire que je trouve pathétique.
Mon salut aurait pu venir de la distribution mais même eux ne semblent pas convaincu par ce qu'ils interprètent. Le plaisir de revoir Robert Englund en Freddy Krueger est toujours présent pourtant mais on le voit si peu que cela ne sauve pas le film. C'est dommage car l'acteur porte plutôt bien son personnage sur les épaules et même lorsque ses scènes sont ridicules, il dégage un certain charisme et un côté décalé que j'aime beaucoup. C'est du coup d'autant plus frustrant de voir que ce n'est pas du tout exploité comme il le faudrait. Dans ce naufrage, c'est peut être le seul qui limite la casse en tout cas. Non pas qu'il soit transcendant mais il continue d'asseoir son rôle et de le rendre mythique et décalé.
Pour le reste, il y à pas grand chose à dire. Mark Patton est d'une extrême fadeur dans la peau de Jesse Walsh ce qui fait qu'à aucun moment je n'y ait cru. Il faut dire aussi que même si il n'est pas aidé par le scénario, l'acteur ne fait rien non plus pour tirer son épingle du jeu la faute à une direction artistique totalement inexistante où on laisse s'exprimer le comédien avec des mimiques et une gestuelle déjà vu à maintes reprises (et je ne parle pas de la coiffure et des costumes qui ne sont pas de la faute du comédien mais qui sont très ancrés dans leur époque).
Kim Myers s'en sors pas mieux dans le rôle de Lisa Webber, le grand amour qui va aider son petit copain à s'en sortir. Pourtant l'actrice n'est pas vraiment mauvaise ici mais elle n'arrive cependant pas à faire des miracles et reste cantonné au rôle de la jolie copine qui va subir les événements. Robert Rusler en Ron Grady aussi aurait pu faire mieux mais il est aussi à la peine à cause d'une succession de clichés qui alourdissent son personnage. Il aurait pu nous offrir des sourires avec son rôle de lourdingue de service seulement ses blagues sont tellement recyclés qu'elles s'avèrent vite sans effet sur moi.
Je ferais l'impasse sur Clu Gulager et Hope Lange très peu convaincant eux aussi dans le rôle des parents de Jesse tout comme le reste du casting qui passe comme ce film, c'est à dire sans qu'on se concentre sur eux tandis qu'on les oublie assez vite dès que le mot fin arrive. Tout comme le scénario, l'ensemble de la distribution est d'une froideur et d'une transparence certaine ce qui à provoqué chez moi la vraie peur de ce long métrage.
Derrière la caméra, Jack Sholder prend le relai à Wes Craven et je le regrette. Pourtant ce dernier reste toujours dans l'équipe en guise de scénariste (et je comprends encore moins bien du coup ce qu'il à foutu avec son concept que j'avais adoré dans le premier volet) mais il semblerait qu'il n'ait pas eu de conseil à donner à Jack Sholder qui filme le long métrage comme un simple témoin. Sans saveur, sans originalité, sans prise de risque, j'ai trouvé que l'ensemble pouvait même faire office de simple téléfilm et encore, j'ai déjà vu des téléfilms bien plus maitrisés que ça.
Visuellement, c'est très moche. Je suis d'accord pour dire que le long métrage date un peu mais ça à quand même pris un sacré coup de vieux qui rend le film totalement kitsch et risible là où le premier opus gardais encore beaucoup de charme. La photographie et la lumière sont affreuses notamment lorsqu'elle tire sur le rouge tandis que les effets spéciaux sont plus grand guignol qu'autre chose comme la scène d'ouverture qui m'a poignardé tandis que la scène finale m'a achevé. Comme je l'évoque un peu plus haut, les costumes et les coiffures n'aide pas non plus à crédibiliser ce récit avec tout ses stéréotypes qui marque bien les années 80, même un peu trop car du coup ça devient transparent.
Les décors sont très mal exploités sinon en plus d'être fait en carton pâte tandis que la bande originale composée par Christopher Young n'est pas mauvaise mais à l'image du film s'oublie assez vite également sans jamais proposer le moindre morceaux marquant qui pourrait un peu relever le niveau ou du moins provoquer une once d'intérêt vis à vis de ce long métrage.
Pour résumé, fidèle au souvenir que j'en avais dans mon ressenti après un premier visionnage il y à quelques mois de cela, "La revanche de Freddy" s'avère être à mes yeux un film vide, sans saveur et très pénible à regarder. Le grand n'importe quoi de l'ensemble ne m'a même pas aidé à avoir un début de sourire et même si souvent (trop ?) je suis bon public, là, le film m'a paru très pénible à suivre et à rester accroché tant il se passe rien à l'écran. Reste le plaisir de retrouver Robert Englund en Freddy Krueger même si on le voit que très peu mais ça ne sauve pas le film du naufrage. Un épisode que j'ai trouvé pénible et que décidément, j'ai beaucoup de mal à revoir...
Ce que j'ai aimé :
  • Retrouver Robert Englund dans la peau de Freddy Krueger

Ce que j'ai moins aimé :
  • Un scénario teen movie très vide
  • Une distribution transparente sans direction d'acteur
  • Une mise en scène quelconque
  • Un côté kitsch très ancrée années 80 qui donne un coup de vieux à l'ensemble
  • Une lumière et une photographie vraiment hideuse
  • Des effets spéciaux grotesque
  • Une sensation d'avoir fait une grosse marche en arrière après le premier volet
  • Un concept qui n'a pas su être exploiter
  • Cette impression de vide absolu durant tout le film

Liens divers :

Robert Englund


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