Plus tu t’enfonces et plus tu l’aimes
Cet ersatz de la bohème
Toi un des derniers germes
De cette belle plante qui se fane pour certains thèmes.
Et les autres
En mauvais termes
N’y comprennent rien
Et même
Te condamnent à l’anathème
Sans voir le vrai toi et la joie qu’il sème.
Je ne t’en veux pas d’aimer Hélène
Cette salope, jusqu’à en perdre haleine
Jusqu’à tout sacrifier pour cette fausse reine
Qui est experte en prise de rênes.
La délivrance ne s’explique pas facilement
Aux esprits qui s’efforcent vulgairement d’être contents
De ce qu’on leur vend quotidiennement
Une mort à crédit juste pour du vent.
Mais crois-moi, Sappho
Ici, tu es bien loin de Lesbos
Ici, la société a bon dos
Pour tous ces collabos qui te désossent.
J’espère te revoir au moins une fois encore
Les pupilles myosis plutôt que mydriase
Que tu parviennes à transporter ton corps
Dont tu devrais te servir pour atteindre l’extase.
Je sais ce que tu vaux
Malgré l’étiquette qu’on ta collé
Les maux dont ils passent leur temps à t’accabler
Pour moi rien de tout ça n’est nouveau
Ils peuvent bien tous aller se faire enculer.
Je t’aime à jamais.
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