[...] le seul véritable fataliste est celui en route vers l'égout. Il n'y a aucune consolation dans le fatalisme. Celui qui y croit est dépouillé même du plaisir de crier : "Allez vous faire foutre, j'abandonne", parce qu'il sait qu'il est né velléitaire (*) et que ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne jette l'éponge, ne surprenant personne, pas même lui.
(H.S Thomson - Nouveaux commentaires sur la mort du rêve américain)
(*) qui a du mal à prendre une décision
— Hunter S. Thompson