Combien de fois en marchant dans la rue, je surprends des regards masculins insistants sur des courbes féminines.
Toutes les situations de la vie quotidienne (rue, métro, marché, supermarché) semblent être pour certains un défilé de formes et de femmes. Surtout de formes car la femme n’est alors plus qu’une enveloppe concentrant les désirs masculins.
Je ne veux pas faire ma beauvoirienne mais rien de m’insupporte plus que de me faire mater à chaque coin de rue (Il faut dire ce qui est…)
Photo prise en 2012 à la biennale d’Art de São Paulo
D’accord on n’est pas sifflé, d’accord ils ne sont pas méchants, mais ils n’ont absolument aucune gêne ! Il n’est pas rare d’en voir se retourner en pleine rue sur des fesses à leur goût ! Un autre exemple, un balayeur s’est arrêté dans sa tâche le temps de suivre du regard une femme « intéressante ». Ils ne l’a pas quittée des yeux jusqu’à qu’elle soit sortie de son champ de vision (au moins 3 bonnes minutes). Ou encore quand vous parlez à un brésilien, il arrive qu’il s’arrête complètement de vous écouter pour observer une femme qui passe à côté… Zut alors !
Les brésiliennes se contente donc d’ignorer leurs regards pesants… Mais les femmes ne sont pas seulement à plaindre, souvent leurs vêtements sont moulants à l’extrême. Certaines rivalisent d’imagination pour capturer l’oeil masculin et toisent avec suffisance celles qui n’attirent pas leurs faveurs déplacées.
Quel est le but ? La reconnaissance de son pouvoir de séduction ? La fierté d’être désirée par l’homme ?
Elles tendent à se laisser couler dans ce moule qu’ILS dressent pour elles et assurent la reproduction de ce comportement à travers les générations.
Bref, mini-shorts et décolletés, la paire fait l’affaire des hommes en quête de chair fraiche.
Evidemment ce n’est pas complètement généralisable, mais en tendance c’est un vrai fait de société, extrêmement fatiguant pour mes nerfs mais dont tout le monde semble plus ou moins s’accommoder…
En discutant avec des brésiliens, le coupable semble être l’image diffusée par la télévision, qui a transformé les rapports hommes/femmes… Mais heureusement les mouvements féministes se développent de plus en plus