Critiques Séries : Primeval - New World. Saison 1. Pilot (Canada).

Publié le 03 novembre 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

Primeval : New World // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Après le succès de la série britannique Primeval (Nick Cutter et les Portes du Temps en français), les canadiens se sont dit qu'ils allaient eux aussi profiter de ce succès afin d'offrir leur version de Primeval. Je n'ai vu que les deux premières saisons de la série originale (et de ce que je sais, par la suite une grande partie du casting a bougé et cela ne m'a pas vraiment motivé à l'idée de voir ce que cela pouvait donner). Curieux comme je suis, j'ai été donc faire un tour dans ce nouveau monde ou plutôt à Vancouver au Canada. Annoncé comme un spin off de la série originale, Primeval : New World se veut être dans le prolongement. Malheureusement, je n'ai pas réussi à trouver ce qu'il y avait de réellement passionnant qui puisse faire la différence vis à vis de la série mère. Ce que je voulais c'est que l'histoire change un peu et évite la grosse redite. Il faut alors aller chercher cela chez les personnages et notamment le très excentrique Evan Cross, milliardaire, incarné par Niall Matter (Eureka). Ce personnage a beau être le bon pote qui aime les mystères, il devient très rapidement transparent, tel l'effet d'un cachet effervescent, au bout d'un moment il n'y a plus rien à voir.
Au Canada, des failles spatio-temporelles commencent à apparaître. Evan Cross, un inventeur de logiciels informatiques qui a découvert une de ces anomalies il y a six ans, crée le Groupe de Projets Spéciaux afin de les examiner...
Ce premier épisode tente alors de mettre en place l'histoire que l'on connait déjà chez les anglais dans le nouveau monde. Cela passe entre autre par une apparition de Connor (Andrew Lee Potts) ui aura eu le courage de jouer dans toutes les saisons de la série originale. Il tente alors de faire le lien mais un lien assez bâclé. Je n'ai pas vraiment compris son utilité dans la série, peut être que les scénaristes ne savaient pas réellement quoi faire. Son petit discours sur le fait que ces anomalies ne doivent pas être publique lance alors un baratin ennuyeux et pompeux. Les scénaristes semble avoir du mal à mettre en place l'univers à Vancouver. Soit d'un côté ils vont faire de la redite (ce qui est assez décevant en soit), soit ils vont faire quelque chose de navrant et de trop explicatif. Malgré tout, Primeval : New World garde la vibe un peu old school des séries des années 90. C'est surement ce qui donne envie au téléspectateur de poursuivre l'aventure. Le fait que l'action soit présente et que l'on s'amuse par moment aide.
Mais pas les effets spéciaux. Le passage au Canada aurait pu donner la bonne idée aux producteurs de donner un peu plus de moyens mais ce n'est pas le cas (le moment où Evan et Dylan se retrouve derrière l'anomalie était ultra laid). Quelques mystères tentent aussi de faire leur apparition comme cette organisation poussiéreuse du gouvernement (j'aurais largement préféré que cela ait l'acabit d'une sorte d'ersatz de Warehouse 13 - malheureusement cela fait beaucoup trop convenu et gratte papier -) ou alors ce congélateur que l'on découvre à la fin de l'épisode (qui est ce ? telle est la question). Primeval : New World n'est pas non plus dénué d'humour grâce au personnage de Mac. Si sa pirouette à moto au début de l'épisode est ridicule et le fera passer pour un kéké tout au long de l'épisode, Danny Rahim (Young James Herriot) ne s'en sort malgré tout pas trop mal. Amanda Tapping (Stargate SG1, Sanctuary) a décidé de troquer sa casquette d'actrice pour réaliser le pilote de la série. On ne peut pas parler de chef d'oeuvre.
Note : 4/10. En bref, un premier épisode très décevant. Recopiant la série originale en moins bon, et peinant à installer une dynamique favorable aux dinosaures. On pourra donc repasser.