Le technicien breton estime qu’il faut peut-être changer certaines choses pour permettre aux jeunes footballeur en herbe d’appréhender la notoriété et l’argent facile lorsqu’ils passent pro. L’exemple de Yann M’Vila est parlant : « Avec le premier contrat professionnel viennent l’argent, les agents, les conseillers plus ou moins bien intentionnés. Il y a des garçons qui sont solides et d’autres qui peuvent y perdre leur route », résume Patrick Rampillon dans un entretien accordé à Reuters. « L’accompagnement n’est sans doute pas suffisant après leur formation et il y a des choses à faire en ce sens » ajoute-t-il;
« »Yann M’Vila a plus d’amis aujourd’hui qu’il n’en avait quand je suis allé le chercher, mais il y a ami et ami. Il y a des influences qui peuvent changer une personne » prévient Patrick Rampillon. Ce dernier ne veut en tout cas pas tout remettre en cause et estime qu’à Rennes, on fait attention : « Le centre de formation s’appuie sur trois piliers, la qualité du recrutement, le contenu footballistique et la construction de l’individu » conclut le technicien.
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